Quoi de neuf ?

mardi 10 juin 2014

Journal de Bord n°32

Une version d'une couleur différente, pour "marquer le coup"...


Cliquez sur l'illustration pour accéder à la page correspondante
du Journal de bord 2013/14 (1,8 Mo).

lundi 9 juin 2014

Retour de séjour kayak 2

Une très belle seconde semaine de kayak, avec mes élèves cette fois...


Le groupe précédent avait placé la barre "haut...


Il a fallu se faufiler dans les gilets de sauvetage...


Porter des kayaks...


Écouter attentivement les consignes...


Les repas, concoctés sur place, ont rencontré un franc succès (nous avons testé la sauce-salade à l'ail, la sauce-salade très à l'ail et la sauce-salade beaucoup trop à l'ail).


Le meilleur souvenir culinaire reste, reconnaissons-le, la soirée-glace pour laquelle le dessert bénéficie d'un PPRE de qualité ;o)... De un à neuf parfums, au choix (nous adaptons les quantités pour que l'ensemble reste dans les limites du raisonnable stomacalement supportable).


Nous en avons appris beaucoup sur la nature. Certains ont ainsi découvert qu'il y a une différence entre un répulsif à moustiques et un insecticide. Les pauvres araignées qui se sont aventurées dans les tentes sont sans doute moins formelles quant à cette nuance (il semble que l'usage simultané et hystérique de six bombes anti-moustiques sur le même arachnide ait un effet plus proche du Baygon que d'autre chose, finalement). Ci-dessus, un canard et une oie.


Autre découverte, concernant la flore cette fois : quand on est un enfant des villes, il faut se méfier des bonnes cachettes constituées de ces plantes vertes appelées "orties". Ou alors il faut vérifier la présence de plantain pour rectifier l'erreur. Ci-dessus : une des rares femelles colvert et ses petits.


Ah oui, j'oubliais : soulever les pierres qui sont dans l'eau n'est pas non plus toujours anodin (aucune attaque d'écrevisse n'est cependant à déplorer).


La semaine dernière, je citais l'hydrospeed comme sport praticable dans l'Espace des Eaux vives de Saint-Pierre-de-Bœuf : voici à quoi cela ressemble.


Une petite photo du tapis de remontée mécanique des embarcations, vu d'en haut.


Les kayaks sont visiblement conçus pour permettre de tester les pixels colorés des écrans d'ordinateur. C'est bon : tout fonctionne !


13 mètres-cube d'eau à la seconde... Qu'on le veuille ou non, le courant décide de beaucoup de choses...


Parfois, d'un peu trop...


Ce qui entraîne de fréquentes sessions de vidange (kayak vide : 20 kilos ; kayak plein : 150 kilos...)


Mais c'est un régal pour tous... La planche contact des 504 photos susceptibles d'être tirées sur papier est prête... Il ne reste plus qu'à monter les 90 Go de vidéos sous la forme d'un beau DVD, ce qui va prendre quelques dizaines d'heures. Belle trouvaille, cette année : la caméra fixée à l'avant du kayak, qui filme l'usager... Associée pour la même descente à une caméra frontale sur le casque. On devrait parvenir à incruster l'une dans l'autre...

dimanche 1 juin 2014

Retour de séjour kayak 1

Chaque année, le service des sports de la mairie de Vaulx-en-Velin organise dix séjours en camping à Orpierre pour l'escalade et cinq à Saint Pierre de Boeuf pour le kayak. De quoi couronner de bien belle manière les séances d'EPS suivies pendant l'année.


Ces jours-ci, fait exceptionnel, suite à un échange de service avec une collègue, je participe à deux séjours de suite à Saint Pierre de Boeuf, une petite commune de 1 700 habitants située au sud de la Loire. Les parents d'élèves peuvent suivre quotidiennement nos aventures à l'aide du compte Twitter de la classe et/ou en téléphonant à leur enfant le soir.


Les activités sportives se pratiquent dans l'Espace Eaux vives du Pilat rhodanien, sur un plan d'eau et une rivière artificiels, alimentés par l'eau du Rhône.


Nos activités nautiques sont encadrées par deux moniteurs titulaires du B.E. La première séance consiste à se familiariser avec de "vrais" kayaks (qui nous changent des bateaux ouverts utilisés le plus souvent sur le plan d'eau de Miribel-Jonage, véritables péniches extrêmement stables en comparaison) et à réaliser nos premiers "bacs" (traversées du courant d'une rive à l'autre).


Nous avons eu droit à une première nuit et première matinée arrosées. En camping (et en kayak), c'est franchement désagréable... Heureusement, le reste du séjour fut parfaitement ensoleillé et chacun a, du coup, bien été conscient de la chance que nous avions.


Comme cinq classes de Vaulx-en-Velin participent successivement au séjour kayak, nous n'avons pas à effectuer de montage/démontage du campement. Ce sont des employés municipaux qui réalisent ce (gros) travail : tentes, marabout de 25 m2, marabout-cuisine, réfrigérateurs, cuisinière, tables, chaises, etc.) Du grand luxe !


Comme le camping de la Lône est loin de faire le plein en cette saison, nous bénéficions de beaux espaces de détente.


Les repas, dont nous avons décidé du menu, sont préparés sur place. Deux employés municipaux sont chargés de l'intendance et font quotidiennement les courses pour nous permettre d'être assurés de la fraîcheur des aliments.


Une des après-midi de la semaine, celle du mercredi, est réservée au repos, aux jeux et à la visite du village.


La rivière artificielle, longue de 700 m, peut atteindre un débit d'une quinzaine de mètres cubes/seconde en journée (la nuit, il est réduit à 3 m3/s). Elle se scinde en son milieu en deux bras dont le "petit" (4 m3/s), ci-dessus, est parfaitement adapté aux premiers entraînements dans le courant.


L'échauffement matinal reprend le principe de la passe à dix ou d'autres jeux du même style.


Petite photo prise lors de l’initiation à la position de sécurité (allongé sur le dos, les pieds en aval, le corps en surface)... Autant dire que, là, ce n'est pas encore acquis, mais que l'élève est, au moins, à l'aise dans l'eau... ;o)


Le plan d'eau, alimenté par la rivière, voit son niveau varier de plusieurs dizaines de centimètres au cours de la journée.


Invention géniale : le tapis mécanique qui permet aux pratiquants nautiques de retourner à la source du cours d'eau, 7 mètres plus haut, sans quitter leur embarcation. Si vous avez déjà vu des élèves, en sortie, face à un escalator, je vous laisse imaginer l'état d'excitation mêlée d'appréhension de tout le monde lorsque la classe emprunte ce moyen de transport... :o)


Voici le sommet du tapis roulant, que l'on ne voit habituellement pas car il est immergé (cf. les traces visibles des niveaux d'eau nocturne et diurne habituels). Au passage, si les canards colverts mâles pullulent, nous n'avons vu qu'une seule femelle avec des petits. Les autres couvent-elles encore ? Mystère...


Un souci avec la vanne d'alimentation a d'ailleurs entraîné vendredi matin une coupure totale du courant pendant une demi-heure... Le temps pour les gros brochets de se demander ce qui se passait et s'ils n'allaient pas se faire récolter manuellement (ce qui est rigoureusement interdit bien que fort tentant). De telles coupures sont rares et réservées à quelques sessions de récupération pédestre d’alliances et de Gopro...


Sur la rivière se pratiquent également le raft (ci-dessus), l'hydrospeed, le hotdog et l'air boat. Quand on voit les dessalages spectaculaires que subissent les "rafteurs", on comprend que l'activité nécessite des gilets de sauvetage renforcés et ne soit pas autorisée aux écoliers...


Au fur et à mesure de la semaine, les élèves volontaires s'entraînent à passer des obstacles de plus en plus difficiles.


En récompense, ils ont parfois le plaisir de voir chavirer (ou pas) leur enseignant, qui ferme la marche... :o) Ci-dessus, à droite, un hydrospeed.


Quelques bons emplacements, alliés à un bon appareil photo, permettent de réaliser des clichés dont les tirages accompagneront le DVD-souvenir remis à chacun. Compter une bonne heure de montage sous Pinnacle Studio (hors gravure) pour une minute de film final... Le DVD des deux séjours fera plus d'une heure... Je vous laisse faire le calcul... d'autant que les DVD (j'aime me compliquer la vie) sont des Lightscribe et qu'il faudra donc les graver recto-verso... :o) Le jeu en vaut la chandelle : nous possédons une belle collection de films des séjours précédents et n'avons désormais que l'embarras du choix pour motiver les troupes en amont du séjour et présenter le projet aux parents.

Le coût pour les familles est de 25 euros pour les 5 jours (16,75 € demandés par la mairie, qui finance donc les neuf dixièmes du coût total ; le reste servant à acheter les DVD vierges, leurs boîtiers et les tirages d'une dizaine d'agrandissements-photos choisis par chacun parmi les 400 clichés pris pendant chaque séjour). Ces séjours, d'une intensité exceptionnelle, restent gravés dans les mémoires : quinze ans après, les anciens élèves se souviennent encore d'Orpierre et de Saint Pierre de Boeuf...


Un petit cadeau pour finir : une séquence de maths en kit, à construire soi-même à partir de cette unique photographie, que vous pouvez récupérer en pleine définition d'un clic gauche puis droit... Lecture de pictogrammes, calcul de durée d'ouverture, coût d'un séjour, tableaux de proportionnalité, etc. Bref, on doit pouvoir réviser quasiment tout le programme de résolution de problèmes du cycle 3 en se basant sur ce seul document... :o)

samedi 31 mai 2014

Parution de N'Autre école n°38 "Backstage ! (retour de stage)"

Après le supplément hiver alléchant, j'ai reçu les "actes" du stage co-organisé par la CNT, Sud Éducation, le GFEN et Questions de Classe(s) en janvier dernier.

Comme ses grands frères, ce numéro est librement consultable en ligne. Les versions numériques corrigent d'ailleurs une boulette de la version papier qui a fait sauter l'illustration des pages 32 et 33 :


Cliquez sur la couverture pour consulter la version numérique et ici pour accéder au site de la revue et en commander une version papier (4 €) ou téléchargeable (2 €).

Un stage sous le signe de la subversion (bouleversement, renversement des idées reçues) des pratiques pédagogiques, qui a comporté pas moins de 25 ateliers, dont les comptes rendus sont accessibles en ligne, sur le site Questions de Classe(s). Dans la richesse et le foisonnement des idées et du contenu, voici quelques éléments qui ont particulièrement attiré mon attention :
- Le "journal de pratique", présenté par Rémi Heiss, invite à un retour réflexif sur un fait quotidien (atelier 1);
- Un très beau texte de Noëlle de Smet sur le positionnement pédagogique de l'enseignant face aux droits des élèves (p.24) ;
- Une présentation du principe de la classe inversée par Anne Querrien (p. 44-45) ;
- La mise en place d'ateliers philo par Patrick Torro (p. 50-51) ;
- La radio au collège par Hélène Duvialard, qui donne des perspectives de développement à notre émission quotidienne dans les classes de cycle 3 de l'école...

Bref, une fois de plus, un sacré beau boulot... :o)

lundi 26 mai 2014

On a retrouvé l'ingénieur SNCF...

... oui, vous savez, celui qui a dit "c'est bon, ça passe", pour les nouveaux TER.


Avec sa belle camionnette rouillée, il s'est garé depuis 4 jours juste devant notre école...


Et je peux confirmer : avec les élèves, ça passe juste juste, en se faufilant entre sa poubelle à roues et le lampadaire...


Mais les personnes qui ont une poussette doivent contourner les voitures en marchant sur la chaussée. L'ingénieur SNCF n'a sans doute pas remarqué la gigantesque place située 10 mètres plus loin où il aurait pu se garer sans gêner quiconque.

dimanche 25 mai 2014

"Le petit maître" d'Alain Delacour

La section pédagogie de la Fnac Lyon-Part-Dieu est à pleurer (deux maigres rayonnages, à dix et quarante centimètres du sol, pour les motivés). Bon, l’intérêt, c'est que les nouveautés sont, de fait, mises en valeur puisqu'elles trônent à plat à portée de main des gens qui ne se baissent pas... C'est ainsi que j'ai feuilleté puis suis sorti du magasin avec Le Petit Maître d'Alain Delacour. L'auteur, écrivain public, y relate une série de conversations téléphoniques qu'il aurait eues avec un garçon du huit ans, désireux "d'apprendre des choses aux grandes personnes".


Cliquez sur la couverture pour accéder à l'ouvrage sur Amazon.

L'idée est sympathique, même si le chapitrage et certaines répétitions donnent l'impression que ce roman est constitué d'une série de chroniques publiées dans une revue. Je ne souscris pas à tout (en particulier à une sorte de délire new age en fin d'ouvrage sur les "couleurs", le manichéisme un peu facile et le lien des enfants avec un passé invisible qui serait oublié ensuite)... Non, la richesse du texte est ailleurs : celui-ci initie un questionnement sur la classe qui tombe pile-poil au moment où l'on envisage les aménagements de l'année prochaine, les projets dans lesquels il faudrait se lancer et que l'on n'aura pas l'occasion de mettre en place d'ici début juillet... Et puis il peut constituer une petite piqûre de rappel pour celles et ceux qui ont lu Le Jour où j'ai commencé à aimer l'école. Voici, ci-dessous, quelques extraits que j'ai notés...

"C'est pas parce que tu t'embêtais à l'école qu'il faudrait que nous, aujourd'hui, on s'y embête." (p.37)

"À l'entendre parler, de lui et de ses camarades, j'ai l'impression que les enfants d'aujourd'hui sont différents de ceux de ma génération. Ils paraissent moins dociles, plus éveillés, plus dynamiques, plus créatifs. Plus spontanés aussi : j'ai l'impression qu'ils disent des choses que nous n'aurions jamais osé dire il y a vingt ou trente ans. S'ils sont tellement différents, ce n'est pas étonnant que les méthodes éducatives qui marchaient à peu près quand j'allais à l'école, ne fonctionnent plus vraiment aujourd'hui. Elles sont loin d'avoir évolué à la même vitesse que les enfants." (p.38)

"Elle a un truc génial pour nous aider à progresser. Des fois, au lieu de nous faire faire une dictée, elle écrit au tableau un texte avec plein de fautes. Eh ben je peux te dire, quand c'est la maîtresse qui les fait les fautes, on les voit tout de suite." (p.43)

"On joue aussi au Scrabble ou au Diamino." (p.44)

"Un jour, après leur exposé, des élèves-prof ont proposé de faire une interro." (p.48)

"D'abord, tu commences par rédiger un énoncé. Quand t'as fini, tu le montres à la maîtresse. Si c'est trop facile ou trop difficile, elle t'aide à changer des choses. Quand c'est bon, tu vas écrire au tableau l'exercice que tu as inventé. Les autres, ils doivent marquer le résultat sur leur ardoise et te le montrer." (p.49)

"Je serais curieux de savoir ce qu'il y avait comme promesses dans vos programmes.
– C'était du style : "On téléphonera aux élèves malades le soir pour savoir comment ils vont [...]."
(p.65)

"Tous les jours, avant la fin de la classe, t'as un élève qui dit ce qu'on doit mettre dans nos cartables pour faire nos devoirs à la maison." (p.74)

"Quand elle rend les copies, elle met toujours deux notes : une note de correction et une note de progression." (p.104)

"C'est vrai qu'on a tendance à s'imprégner de l'état émotionnel de la personne, ou "des" personnes, en présence desquelles on se trouve. C'est vrai pour les adultes, mais sûrement davantage encore pour les enfants. Ça peut être instructif, d'ailleurs : quand nos enfants sont énervés, ça peut nous aider à nous rendre compte qu'on l'est nous-mêmes." (p.114-115)

"Qu'est-ce que tu veux, nous vivons dans un monde matérialiste. On aime bien être entourés d'objets. Sans doute ont-ils une fonction rassurante pour les grandes personnes. Un peu comme les doudous ou les jouets pour les petits enfants." (p.116)

"À nous, les parents, les enseignants, d'aider ces dons à se révéler." (p.166)

J'ajouterai que l'épisode des additifs alimentaires (p.60) a certainement initié une recherche que nous avons faite en classe récemment sur les ingrédients d'une immonde soupe de vermicelles aux crevettes que nombre d'élèves dévorent quotidiennement crus en guise de... goûter. 17 additifs, dont 8 qualifiés de toxiques à très toxiques...

Le petit maître, Alain Delacour, Éditions Le Souffle d'Or, Collection Naître et grandir, 184 p., mai 2014, 12,50 €, ISBN 978 2840058511 4

samedi 24 mai 2014

Journal de Bord n°30

Une bonne semaine bien chargée...


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du Journal de bord 2013/14 (2 Mo).

vendredi 23 mai 2014

Prenons un peu d'auteurs (Assises Internationales du Roman 2014)

Grande journée que celle de ce jeudi 22 mai, qui fait suite à celle du 24 janvier dernier... ainsi qu'à plusieurs autres (une petite recherche avec le mot-clé AIR dans le module de gauche vous fera atterrir sur l'édition 2012 au cours de laquelle nous avons reçu Jean-Claude Mourlevat).


Nous nous sommes rendus aux Subsistances pour y rencontrer quatre auteurs de littérature de jeunesse.


Plus d'une centaine de petits livres, créés au sein des 16 classes participantes au projet, ont été finalisés.


Au cours de la matinée, les auteurs nous ont offert la lecture d'un de leurs textes, puis ont répondu à nos questions.


Anne Vantal a écrit spécialement une suite à l'une de ses histoires, alors qu'elle a horreur des n°2...


François Place nous a lu quelques pages d'Angel, l'indien blanc.


Colas Gutman a stupéfié l'assistance en nous faisant découvrir le premier chapitre du Journal d'un garçon.


Et, enfin, Timothée de Fombelle nous a offert la primeur du début de son prochain roman, Le monde de Perle.


Chacun a pu ensuite choisir et emporter un petit livre (avec pour consigne de ne pas prendre le sien, bien entendu). Une petite pensée pour les valeureux membres et amis de la Villa Gillet qui en ont plié plus de 2000...


L'après-midi, nous avons été chaleureusement accueillis par les bibliothécaires du premier arrondissement de Lyon pour un temps de partage d'expériences de lecture avec Timothée de Fombelle et les trois autres classes qui l'ont reçu cette année, dans le cadre des AIR.


Celle de mon collègue Nicolas avait préparé diverses affiches et productions inspirées partiellement de Tobie Lolness.


Récitations, mises en voix, musique, chansons, théâtre... Leurs lectures ont grandement inspiré tous les élèves.


La rencontre s'est achevée par un temps de dédicaces de Timothée.

Les AIR s'achèveront dimanche 25 mai au soir...

mercredi 21 mai 2014

Évaluations du Plan de Travail I (mai 2014)


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mardi 20 mai 2014

Journal de Bord n°29

Bon, ça, c'est fait, on est "à jour" sur le JDB... :o)


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lundi 19 mai 2014

Plan de Travail J (mai-juin 2014)

Un Plan de Travail avec interruption, le temps d'un échange de service et du (traditionnel) séjour de camping-... kayak cette année.

Plan de Travail J 2014
Cliquez pour télécharger le Plan de Travail I.

dimanche 18 mai 2014

Journal de Bord n°28

Moins de mises à jour en mai parce que les piles des "à faire", "à faire rapidement", "urgent", "très urgent", "en retard" et "trop tard" menacent toutes de s'écrouler... Il manque à peu près 6 heures aux 24 que compte une journée... :o)


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du Journal de bord 2013/14 (2,1 Mo).

vendredi 2 mai 2014

Défi historique : la vie et l'oeuvre de Federico García Lorca

Les mises à jour se sont faites plus rares ces derniers temps... D'une part, ce sont des (semi-)vacances, et d'autre part moult ouvrages ont été consultés pour pouvoir réaliser la fiche de défi qui suit. Elle porte, nom de l'école oblige, sur le poète et dramaturge Federico García Lorca.


Cliquez sur la miniature pour accéder au document complet (3 pages) au format A3.

Les premiers tests in vivo ont fait apparaître que le vocabulaire était parfois ardu. La fiche peut donc désormais être accompagnée d'un lexique qui facilitera le travail et la compréhension des lecteurs "moyens". Quant aux "petits" lecteurs, ils n'ont pas été oubliés et pourront, comme d'habitude, s'aider également de la version mp3 de la partie biographique du document, téléchargeable ici (d'un clic droit puis "enregistrer la cible sous...") et écoutable en ligne ci-dessous.


Certaines activités proposées se veulent volontairement inhabituelles, histoire de forcer les neurones à emprunter autre chose que les sentiers battus. Une grande partie consiste en de l'analyse d'extraits d’œuvres en vue de les associer à leur traduction ; une autre porte sur le repérage des images et des symboles dans différents poèmes... À la sortie, on est un pro de Federico...


Cliquez sur une des pages ci-dessus pour accéder au document complet au format A4 tuilé.

Comme d'habitude, si vous n'avez pas de photocopieur ou d'imprimante permettant de tirer le fichier A3, voici la même chose en A4 (colle non fournie :o) ). Vous pouvez également, si votre imprimante possède une bonne définition (réglage "fin" dans les paramètres d'impression) imprimer le fichier A3 sur du A4 puis l'agrandir lors de la photocopie.

Au pire, voici de quoi vous débrouiller avec une solution hyper low tech et trois fichiers image : recto verso et lexique.


Voici à quoi ressemble le lexique (à tirer en A5 si vos élèves ont de bons yeux).


Un grand merci à Annie, Hélène et Olga pour leur relecture attentive. Vous pouvez retrouver les éléments constitutifs de certains défis précédents ici (Les J.O. d'hiver ) et là (L'année 2013). :o)

Youtube regorge de chansons harmonisées et/ou composées par ou en l'honneur de Federico García Lorca. En voici deux (dans la première, on pourra proposer aux élèves d'essayer de repérer le petit passage dont la partition est intégrée au défi) :




dimanche 27 avril 2014

Le Journal malgré lui de Henry K. Larsen, par Susin Nielsen

Une nouvelle belle découverte dans la bibliothèque municipale... Un roman vivement conseillé par la bibliothécaire qui venait de nous présenter de superbes albums sur la Première Guerre mondiale.

Il ne faut point trop en dire car la découverte progressive du sujet est un des ressorts essentiels de l'intrigue. Henry et sa famille ont vécu un terrible drame. Les répercussions sont telles qu'ils ont été amenés à déménager... Mais l'anonymat retrouvé ne suffit pas à régler les problèmes, loin de là. Voici donc Henry confié aux bons soins d'un psychologue miteux qui lui remet un cahier et lui conseille de ne pas hésiter à écrire dedans, en particulier "les jours où ça va mal". Mais Henry n'écrira pas dedans. En rentrant, il le flanque à la poubelle. Puis bon, d'accord, il retourne le chercher un peu plus tard, mais c'est uniquement parce qu'il s'ennuyait...


Cliquez sur la couverture pour accéder à la page de l'ouvrage à la Fnac.

Un roman pour ados mémorable, qui se lit d'une traite. Le sujet, qui pourrait aisément tomber dans le pathos, brillamment traité (et brillamment traduit), parvient régulièrement à nous tirer des éclats de rire.

Voici quelques morceaux choisis, que j'ai notés au fil de ma lecture... Ils ne dévoilent pas d'élément-clef de l'intrigue (au besoin, grâce à de petites coupes, indiquées) :

"Aujourd'hui, pour notre troisième séance [avec le psy Cecil], il portait encore un tee-shirt tie-and-die, violet cette fois. Dis donc, Cecil, j'ai eu envie de lui dire, les années soixante ont appelé, elles voudraient récupérer leur look !." (p. 5)

"Il y a des gens, on leur donne la main, ils vous prennent tout le bras. [X.] et [Y.] sont exactement ces gens-là. Leur solitude est comme un pet foireux : on la sent à des kilomètres. [Z.] et moi, nous partageons une solitude d'un genre différent. Le genre qu'on éprouve même quand on est entouré de monde, parce qu'on sait que quelque chose, ou quelqu'un, vous manque. Les autres esseulés ne peuvent pas combler ce vide. Les autres esseulés ne font que vous rappeler à quel point vous êtes déjà seul. Les autres esseulés ne font qu'aggraver les choses." (p. 39-40)

"Est-ce que ce ne serait pas génial si on pouvait écrire le scénario de sa propre vie ? Je suppose qu'il y aurait beaucoup moins de suspens qu'au cinéma. Mais au moins on pourrait s'écrire un happy end." (p. 45)

"LE SAVIEZ-VOUS ? Les animaux les plus venimeux de la Terre sont souvent les plus colorés. Pourquoi ? Parce qu'ils veulent être vus. Ainsi, les prédateurs n'ont qu'à en manger un ou deux avant que leurs copains se disent : "Attends un peu. Si je boulotte cette grenouille dendrobate / ce serpent corail / ce papillon monarque, je vais connaître une mort très douloureuse, comme mon pote Bob !" Et très vite, tout le monde sait qu'il vaut mieux les laisser tranquilles. [W.] est une version humaine de la grenouille dendrobate. On ne peut que la remarquer ; mais on ne tarde pas à apprendre qu'elle est toxique." (p. 52)

"Savez vous ce que sentent les pets des clowns ? Ils sentent drôle."(p. 86)

"LE SAVIEZ-VOUS ? Les cafards existent depuis environ trois cent cinquante millions d'années. Ils survivent à tout, même aux bombes nucléaires. Et s'en débarrasser est extrêmement difficile. [V.] est mon cafard personnel à moi." (p. 102)

"Si Dieu ne voulait pas qu'on mange des animaux, il ne les aurait pas faits en viande." (p. 104)

"Enfin, la porte du cabinet s'est rouverte et le Dr Duschnock est sorti. Il est hyper grand - genre un mètre quatre-vingt-quinze -, mince, avec des cheveux blonds clairsemés. Le genre de visage qui ne révèle rien, ce qui est sans doute très bien quand on est psychiatre, mais très bien aussi quand on est tueur en série." (p. 162)

"Je regrette que nous n'ayons pas trouvé en premier notre dernière idée." (p. 173)

"Et là, elle a embrassé [V.] sur la bouche, comme ça, devant moi. Il y a des hôtels pour ça, ai-je eu envie de leur dire." (p. 191)

mercredi 23 avril 2014

Journal de Bord n°27


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du Journal de bord 2013/14 (2,7 Mo).

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