Quoi de neuf ?

lundi 6 mars 2017

Nouvelle séance de rattrapage

Mardi 7 mars à 20h30 à Villeurbanne, au cinéma Le Zola, aura lieu une projection du documentaire de Mathilde Syre. À son issue, nous pourrons échanger et débattre avec Nicolas Vallot, l'un des enseignants filmés... La billetterie ouvre 20 minutes avant.


Cliquez sur l'affiche pour accéder à la présentation du film sur le site du cinéma.
Le site du film

lundi 6 février 2017

Colloque sur les difficultés scolaires

Ça y est, les inscriptions sont ouvertes pour le prochain colloque ICEM 34-PIDAPI. Les 22 et 23 avril prochains nous aurons le plaisir d'assister à une conférence de Jean-Claude Aparisi, de nous faire présenter les classes de Camille André-Martinez (maternelle), Véronique Druot (CM2) et Marc Bellot (Ulis collège) ainsi que de participer à des ateliers basés sur ces différentes interventions. Sylvain Connac organisera un Q-sort sur l'hétérogénéité (de quoi donner des sueurs froides à ceux qui ont survécu au Q-sort de l'an dernier ;o) ). Le tout, bien entendu, dans le très agréable centre Batipaume... Les temps informels seront également de la partie... On s'en régale d'avance (et pas seulement parce que la restauration collective y est plutôt haut de gamme)...


Cliquez sur l'illustration pour accéder
à la page de présentation et d'inscription.

vendredi 3 février 2017

Séance(s) de rattrapage

Le documentaire de Mathilde Syre poursuit sa belle vie dans des dizaines et des dizaines de salles en France, souvent accompagné d'un débat. Bonnes nouvelles pour les rhônalpauvergnats ou les auvergnalpins qui n'auraient pu assister à la projection lyonnaise à guichets fermés de novembre dernier : deux nouvelles séances sont programmées. La première aura lieu ce vendredi soir à 20h30 au Toboggan de Décines-Charpieu, en présence de Mathilde Syre, de Nicolas Vallot et de quelques uns de nos élèves. La prochaine se passera au cinéma Le Zola de Villeurbanne, le mardi 7 mars à 20h30, en présence de Nicolas Vallot. Le site du film (j'adore l'usage du compas...)
La page de l'événement sur le site du Comœdia

La page du film sur le site de l'Arlequin

vendredi 9 décembre 2016

Faites de l'anglais, qu'ils disent...

En classe, nous ne perdons pas une occasion de travailler les langues étrangères, essentiellement l'anglais, l'espagnol (section bilangue au collège de secteur oblige), le latin et le grec ancien... Tous les mots du quotidien y passent : Quick, fastfood, Freebox, monocycle, salle polyvalente, etc.

Ce jeudi soir, à la sortie, une petite CP arbore une robe scintillante :


Comme j'en ai l'habitude, je lui demande si elle sait ce que cela veut dire, m'apprêtant à lui indiquer que cela signifie quelque chose du genre "fille libérée" (délivrée, etc. ;o) ), lorsqu'un de mes CM1 passant par-là répond du tac au tac : "Ben oui, ça veut dire "Fille gratuite"."

Je sens que l'on va bosser un peu la polysémie...

mercredi 2 novembre 2016

Jeu de piste dans l'école

Voici un autre article que je m'étais promis d'écrire depuis longtemps... Il porte sur un jeu de piste installé dans les couloirs de l'école.


Cliquez sur une des miniatures pour accéder à l'article

Le jeu est fixe, mais le contenu des petites affiches est prévu pour pouvoir être utilisé par des classes de différents niveaux. Repérage sur plan, décodage de caractères en braille, recherche de pays européens non-membres de l'UE ou, à l'inverse, des membres de l'UE, déduction à partir de différents concepts...


La partie la plus complexe est une reprise partielle du jeu de société Concept. Si l'idée vous plait, il vous faudra vous le procurer : je n'ai bien entendu pas pu mettre les illustrations originales dans le fichier...


J’explique également comment réaliser (assez) facilement un plan de son école “à l'échelle”. L'idée est d'ailleurs aisément transférable à d'autres lieux publics : j'ai proposé le même jeu aux enfants des stagiaires de l'ICEM 34 dans le centre de l'ADP du Gard qui nous accueillait. Ça a bien plu aussi...

mardi 1 novembre 2016

L'intendant du jour

Un des intérêts des stages pédagogiques est que les échanges avec les collègues font apparaître l'intérêt de présenter et d’expliciter certains fonctionnements... et que les demandes limitent la procrastination. ;o) Voici donc un petit article et un fichier modifiable sur une "institution" mise en place dans la classe il y a 3 ans (!). Celle-ci m'a rendu et me rend un grand service ; j'ai nommé : l'intendant du jour.


Cliquez sur une des miniatures pour accéder à l'article

Un élève (volontaire) est chargé d'une grosse partie de la gestion matérielle de la classe. La tâche étant lourde, cette fonction est attribuée à une personne différente chaque jour. Cela permet de dégager un temps certain que l'on peut consacrer à des interventions plus spécifiquement pédagogiques ou didactiques. L'intendant est aidé en cela par un livret, dont j'ai reproduit une feuille...

lundi 31 octobre 2016

La classe des Petits Loups en CP

Un petit coup de pouce à un site qui démarre, plutôt orienté début de cycle 2 :


Cliquez pour accéder au site.

dimanche 30 octobre 2016

Retour de stage

Les quatre journées fort sympathiques du stage d'automne de l'ICEM 34 à Pont-Saint-Esprit se sont donc achevées ce vendredi. Comme toujours, ce fut un régal, dont je vous invite à retrouver quelques morceaux choisis en musique, avec ces extraits de la "B.O.S.” (la Bande Officielle du Stage)...


“Penn Sardin”


“Sans la nommer” (d'après Georges Moustaki)


"Ahuna Ya Tswanang Le Yeso"


“Shalom Chaverim”


“J'aime l'ail et la ciboulette”


L'équipe de préparation s'est réunie la veille pour apporter la touche finale nécessaire au bon démarrage du stage.


Le jour dit, lors du premier conseil, les organisateurs ont symboliquement déposé leurs "gilets jaunes", laissant à l'ensemble des participants de ce stage autogéré la responsabilité du déroulement de la semaine.


Les stagiaires ont donc quotidiennement organisé les grilles d'ateliers, en tenant compte autant que possible des demandes et des propositions. Les sujets plus faciles à traiter ou bien n'ayant pu trouver place dans l'emploi du temps, ont pu être évoqués lors des "repas d'affaires" (regroupements de stagiaires lors des repas).


Parmi les belles découvertes, celle du Thymio II (côtoyer Agnès coûte cher : les geeks, qu'ils soient des villes ou des montagnes, doivent éviter de se rencontrer... ;o) )


Les nombreux ateliers n'étant pas forcément photogéniques, les illustrations de cet article porteront plus spécifiquement sur le marché de connaissances (au passage, les recherches de Sylvain Connac font apparaître que cette pratique est apparue dans les écoles primaires à l'initiative de membres du GLEM (le Groupe Lyonnais de l'École Moderne), comme Roger Beaumont, Chantal Nay et Patrick Chrétien). Ici, on voit comment faire de belles choses avec les serviettes en papier récoltées (ou pas) en fin de repas.


L'expression des émotions, au cœur de la communication non-violente.


Un atelier "pâte Fimo" en plein air...


...où l'on apprend à créer de belles perles.


La confection de têtes en argile.


Un essai de crayon coopératif (à mon humble avis, après test de la chose, je crois que c'est l'outil le plus à même de déclencher la prochaine guerre mondiale...)


De la calligraphie...


...au calame et à l'encre magique...


...(qui change de couleur lorsqu'on la met en contact avec un révélateur, certainement très bio ;o) )


Expérience autour de la thixotropie du mélange Maïzena/eau.


À l'heure du GPS, une idée qui en jette pour recycler ses anciennes cartes routières.


Accompagner des chansons enfantines à la guitare avec seulement deux accords.


L'utilisation des perles à compter Montessori, avec l'un des 30 enfants présents en plus des 80 adultes. Forcément, quand on passe ses vacances avec des instits, on finit tôt ou tard par servir de cobaye... ;o)


Les cubes du trinôme Montessori permettent de calculer de remarquables identités remarquables.


Les meilleures choses ayant une fin, il va falloir songer à s'arrêter, là...


...en récompense, on peut jouer avec le jeu de construction, à la fin. ;o)


Apprendre à jouer un air à l'harmonica.


Tiens, si nous nous remettions au tressage de bracelets brésiliens ?


Les rouleaux d'essuie-tout peuvent se transformer en fleurs.


Quelle bonne idée : créer sa fleur des langues...


Nom d'un petit bonhomme : il y a des polyglottes dans le coin !


Création de moules pour les symboles grammaticaux en pâte Fimo, avec du joint en silicone et de la farine.


No comment : tout y est.


Un des instruments de "retour au calme" : le bol tibétain...


...ainsi qu'un autre dont j'ignore le nom, mais dont le son est surprenant.


Gros succès pour le stand de création de lampes à lave instantanées.


La peinture à la bille...


...façon Jackson Pollock.


Impressions en pâte à modeler...


...à partir de moulage d'objets (ici, une partie de pince à linge).


Réaliser une fleur au crochet...


...en voici une !


À l'issue du marché de connaissances, chacun a été invité à réaliser son bilan personnel.


Cécile a appris aux volontaires à réaliser un lunchbag à la machine à coudre. Ouah, c'est l'atelier "trousses" de l'an dernier, mais niveau 2...


Pour connaître l'endroit le plus chaud d'une maison, il suffit de chercher le chat. Pour repérer une zone de wifi ouvert, il suffit de chercher les ados à smartphone (attention toutefois, parfois il s'agit simplement d'un spot à Pokémons rares). ;o)


Le jeudi soir, une soirée chants a complété les habituelles soirées jeux de société ou réunions diverses.


Les Éditions Célestines (qui ont le vent en poupe grâce aux nombreuses projections du film "École en vie" de Mathilde Syre) étaient, comme toujours, représentées.


Vendredi matin, un dernier bilan a clos ce chapitre annuel (qui se poursuit néanmoins sur une liste de diffusion dédiée)...


...tout comme les "cibles" permettant d'avoir une vue plus précise, pour chaque élément de l'organisation du stage.


Chacun(e) a rendu son badge (qu'il/elle pourra retrouver la prochaine fois).


Vivement l'édition 2017, que nous puissions nous retrouver et poursuivre nos échanges au sujet des messages clairs, de l'intendant/président du jour, de l'anglais et des autres langues, des plans de travail, de l'écrit en maternelle, des créations et balades mathématiques, de la grammaire, de l'histoire de la pédagogie Freinet et de la pédagogie institutionnelle, de la bienveillance, de la misogynie de la langue française, etc... D'ici là aura lieu le colloque Pidapi/ICEM 34, les 22 et 23 avril prochains...

lundi 24 octobre 2016

''Renommer'' de Sophie Chérer

Il y a deux ans, nous avons eu la joie d'accueillir Sophie Chérer à l'école, dans le cadre des AIR (qui se sont désormais détournés du primaire pour s'orienter vers le collège... Sniff...) Un des intérêts d'une classe de cycle, enfin... de CE2-CM1-CM2 est l'inscription dans le temps, si bien qu'une partie des élèves toujours présents ont vécu cet événement, ceux venus l'année suivante se sont réjouis de découvrir le nouveau roman "Mathilde fait un tabac", et ceux arrivés cette année bénéficient des souvenirs mêlés de ces deux expériences (sans compter les ouvrages de Sophie Chérer, toujours disponibles dans la classe).

Voici que sort, ces jours-ci, un essai de l'auteure, illustré (excusez du peu) par Philippe Dumas. J'ai eu le plaisir d'en recevoir un exemplaire dédicacé. :o)


Cliquez pour retrouver l'ouvrage sur Decitre.fr

- De quoi s'agit-il ?
- Des mots.
- Des mots ?
- Oui, des mots.
- Mais, 276 pages sur les mots, n'est-ce pas un peu beaucoup (Jean-Paul Sartre lui-même n'a tiré que 210 pages sur le sujet, et encore, en parlant de son enfance au milieu) ?
- Certainement pas. Tout d'abord il y a les illustrations de Philippe Dumas, qui donnent de belles couleurs aux-dits mots, et puis, des mots, il y en a beaucoup.
- Sont-ce des mots compliqués ?
- Il y a bien "épitrochasme" ou "homéotéleute" (p.186), mais la quasi-totalité des mots évoqués font partie de notre vocabulaire courant.
- Si ce sont des mots de tous les jours, nous les connaissons déjà. Alors à quoi bon lire un livre dessus ?
- Eh bien, justement, parce que ces mots ont une histoire, et que celle-ci les dote d'un sens et d'une valeur que nous méconnaissons bien souvent. Nous prenons pour synonymes des termes qui n'en sont pas.
- Auriez-vous des exemples en tête ?
- De nombreux... J'imagine que, pour vous, une condamnation "symbolique" n'a que peu de poids...
- Effectivement...
- Qu'avoir un emploi ou un métier, c'est peu ou prou la même chose.
- Ce n'est pas faux...
- Qu'un supérieur hiérarchique a finalement le droit de vous pourrir la vie...
- Malheureusement, n'est-ce pas quelque part sa fonction ?
- Je ne saurais vous conseiller qu'une chose : précipitez-vous sur "Renommer", délectez-vous des sept grands thèmes qui le composent (nature, noms propres, sentiments, économie, société...), prenez le temps de le lire comme on a pris du temps pour l'écrire : lentement. Amoureusement. Énergiquement. Vous en éprouverez le besoin de reprendre en main votre vocabulaire. Vous ne verrez plus la langue de bois des politiques du même œil. Vous adorerez les citations qui introduisent chaque chapitre. Vous vous passionnerez pour l'étymologie. Et, surtout... surtout...
- Surtout quoi ?
- Vous parviendrez peut-être à échapper à la mellonalgie.
- La quoi ?
- La mellonalgie.
- Qu'est-ce donc que cela ?
- Lisez l'ouvrage, vous dis-je.
- Je m'en fous, j'ai mon smartphone et "GIYF"... Ah ben non... Je ne trouve rien. Je peux commander l'ouvrage sur Amazon ?
- Si vous voulez vraiment faire plaisir à l'auteure, passez plutôt un coup de fil au libraire de votre quartier. Ces mots-là, ils faut les choyer, pas les faire naviguer entre deux prospectus...

Quelques morceaux choisis :

"Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde (Albert Camus)" (p.22)

"À la Renaissance, du XIVe au XVIIe siècle, croître et végéter signifiaient à peu près la même chose." (p.45)

"Si l'on en croit l’étymologie, il est difficile d'être content tout seul. [...] Et il est plus impossible encore de rester désolés à plusieurs." (p.96-97)

"Dans le temps, même le futur était mieux. (Karl Valentin)" (p.104 sur la mellonalgie)

"Si vous voulez accomplir un geste symbolique, ne brûlez pas le drapeau, lavez-le. (Norman Thomas)" (p.113)

"Dans l'Antiquité, le symbole désignait quelque chose de très concret, un objet coupé en deux, un jour, par deux amis, pour être partagé. Un morceau de bois dont les descendants respectifs et successifs des deux familles se transmettaient chaque moitié, pour marquer leur alliance ancestrale. Quand deux de leurs membres se retrouvaient au même endroit, au même moment, ils joignaient les deux bouts et le symbole pouvait reprendre sa forme initiale, son intégrité, sa force. [...] Les gestes et les actions authentiquement symboliques ne divisent pas, ils unissent. Ils ne séparent pas, ils réconcilient. Ils n'accumulent pas de barrières ni de murs, ni de barbelés, ils trouvent un terrain d'entente. Ils frappent les esprits, jamais les corps. Si la somme d'argent infligée à titre de peine par le tribunal est dite "symbolique", ce n'est pas en raison de sa modicité, c'est parce que les juges considèrent qu'elle va suffire à faire renouer le coupable avec sa victime, ou, encore mieux, avec la société tout entière." (p.113-117)

"Un sacrifice digne de ce nom engage l'être entier, corps et âme, corps et biens. Il ne saurait être imposé de l'extérieur. Sa décision est une adhésion, un élan qui ne peut surgir que du fond de la conscience." (p.151)

"Il vit une bête munie de tentacules cracher de l'encre, ce qui lui fit penser à son écritoire, en latin le
calamarius, et à ses calames, les roseaux à écrire qui crachotaient parfois de l'encre et faisaient des taches partout, aussi appela-t-il l'animal calamar." (p.157)

"École : du grec
skhole, arrêt, relâche, trêve, repos, loisir, temps libre. [...] Vous pensiez que l'école des loisirs, le nom de l'éditeur de ce livre, était un oxymore ? Eh bien non, c'est un pléonasme. Et c'est l'expression "école de commerce" qui constitue un parfait oxymore." (p. 195-196 negotium : non-loisir, négation du temps libre, donc occupation, affaire)

"Frappes chirurgicales : celle-là est particulièrement odieuse. Inventée par l'armée américaine dans le but de nous faire croire que les bombardements de civils peuvent être propres, précis, silencieux et sans douleur, comme sous anesthésie. Sans une goutte de sang qui coule, peut-être aussi, tant qu'on y est ? Et puis, soyons fous, elles iraient jusqu'à guérir, ces attaques. Voilà un abus de langage qui mérite une bonne frappe chirurgicale (du grec
cheiros, la main), la seule qui vaille : une paire de claques." (p.228)

"A.V.I.O.N. : Appareil Volant Imitant l'Oiseau Naturel" (p.241 véritable acronyme inventé par Clément Ader)

"Les ordinateurs sont inutiles : ils ne donnent que les réponses (Pablo Picasso)" (p.244)

mardi 27 septembre 2016

Le tétra'aide dans La Classe

Dans le numéro d'octobre 2016 du mensuel La Classe, trois pages sont consacrées à l'utilisation du tétra'aide par Sandrine Dubois dans différents Instituts Médico-Éducatifs (IME) et aux changements qu'elle a pu observer dans ses classes après l'introduction de cet outil...




Le tétra'aide est téléchargeable et imprimable à partir de ce lien. :o)

mercredi 14 septembre 2016

École en vie European tour (ou presque)



Eh bien voilà, le conseil de réserver n'était pas superflu...


Plusieurs dizaines de personnes n'ont pu assister à la projection lyonnaise d'École en Vie, qui s'est tenue à guichet fermé et ce malgré le changement de salle réalisé dans l'urgence par le cinéma.


Outre la réalisatrice, nous avons eu le plaisir d'entendre Philippe Meirieu pointer les principaux enjeux pédagogiques mis en évidence par ce documentaire (l'importance de l'organisation spatiale et matérielle de la classe, la construction d'un collectif, la prégnance dans de nombreux esprits d'un modèle d'enseignement datant de 1830...)


Nicolas, Agnès et Héloïse, les trois enseignants ayant ouvert leur classe à la caméra ont pris le temps de répondre aux questions du public, pour le plus grand plaisir de tous. On a pu ainsi s'apercevoir que les réalités des classes multiâges sont très variables d'un endroit à un autre, et que ce qui trouve de véritables encouragements dans certaines académies ou circonscriptions peut se voir mettre d’innommables bâtons dans les roues ailleurs. Enfin, quand je dis ailleurs, c'est "façon de parler"...


Bref : épatant, comme on pouvait le prévoir... Une cinquantaine d'autres dates de projection sont d'ores et déjà fixées un peu partout en France et peuvent être trouvées sur le site du film.

Rappel : le vendredi 16 septembre à 21h00, c'est au cinéma Arlequin de Nyons que Nicolas sera... Nicolas étant un "enfant du pays", nous devrions donc également nous régaler. Avis aux Drômois... ;o)

Le site du film (l'épisode du compas se retrouve dans la version finale du film : chouette !)
La page du film sur le site de l'Arlequin

mardi 13 septembre 2016

Projection lyonnaise d'École en vie

Petite précision au sujet de la projection de ce mardi 20h00 dans le cinéma lyonnais Le Comœdia du documentaire de Mathilde Syre, en présence de Philippe Meirieu et des trois enseignants filmés : il semble qu'il soit prudent et préférable de réserver...

Réservation

lundi 12 septembre 2016

Stage d'automne de l'ICEM 34

Ça y est, le formulaire d'inscription au stage de Toussaint de l'ICEM 34, tant attendu, est en ligne. Comme l'année dernière, il sera organisé à Pont-Saint-Esprit (30 Gard), à deux pas de Bollène (84 Vaucluse), soit à une heure et demie de Montpellier via l'A9 ou deux heures de Lyon en passant par l'A7. L'épatante maison Saint-Pancrace accueillera donc, sans difficulté, 110 participants. Comme d'habitude, enfants et conjoints sont les bienvenus. Comme le veut l'usage, ce sont les stagiaires qui construiront la grille du stage.


Cliquez sur la miniature pour accéder au formulaire d'inscription. Moi, c'est déjà fait... ;o)

Ci-dessous, quelques morceaux choisis de certaines éditions précédentes auxquelles j'ai eu le plaisir de participer (ils s'ouvrent dans un nouvel onglet) :

2009 2010 2011 2012 2013 2015

jeudi 1 septembre 2016

Le fils de l'Ursari de Xavier-Laurent Petit

Bon, je m'étais résolu il y a quelques semaines à réduire mes achats de nouveautés de L'école des Loisirs... Les bonnes résolutions de juillet tiennent finalement plus longtemps que celles de janvier. Xavier-Laurent Petit vient donc mettre fin en beauté à ce vœu grâce à son Fils de l'Ursari, qui me permet de compléter sa bibliographie que j'essaie de tenir à jour. Une belle histoire qui traite du déracinement des Roms.

Ciprian est le fils d'un “Ursari”, un montreur d'ours itinérant. Avec sa famille, ils se trouvent contraints de s'exiler pour Paris, ville de toutes les promesses, qui deviendra également celle de grandes désillusions. Comment survivre et rapporter assez d'argent à la dangereuse mafia des passeurs ? Voilà qu'un beau jour, dans les jardins du Luxembourg, Ciprian assiste à une scène bien étrange, qui va le révéler à lui-même.

Le Fils de l'Ursari
Cliquez pour accéder au livre sur Amazon
(mais vous pouvez aller dans votre librairie préférée, c'est encore mieux).


Trois petits morceaux choisis :

"On avait le même âge, lui [l'ours Găman] et moi. Dix ans... Enfin... À peu près dix ans. Peut-être neuf, ou onze. Voire même douze. Chez nous, on ne se préoccupe pas trop de ces choses-là. Vera a à peu près l'âge de chercher un fiancé. Dimetriu a à peu près l'âge d'aller en prison si les policiers l'attrapent. Mammada a à peu près l'âge de mourir, et moi, j'ai à peu près l'âge de m'occuper de Găman." (p. 16)

"Les gens qui ont des maisons se méfient de ceux qui n'en ont pas. C'est pour ça qu'ils cassent celles qui sont vides et dans lesquelles on pourrait s'installer. Pour être sûrs qu'on ne leur ressemble jamais." (p.97)

"Un couteau n'a pas à raconter son histoire, Ciprian. Lui seul sait à quoi et contre qui il a servi." (p.199)


Ah, oui, j'allais oublier : bonne rentrée ! :o)

mardi 30 août 2016

Défi sur Aliénor d'Aquitaine

Après un peu de montage de meubles et de peinture ce dimanche (les 11 TNI installés par la mairie pendant les vacances à la place de nos anciens tableaux laissent apparaître les couches sédimentaires des peintures précédentes du plus mauvais effet) ainsi que la récupération d'un bel ordinateur portable (spécial TNI) et un début de rangement ce lundi, nous voici fin prêts pour la pré-pré-rentrée de ce mardi. Les travaux d'été qui devaient se limiter à la peinture des halls d'entrée et au changement de leurs plafonds ont finalement touché tous les couloirs et l'étage de l'école. Autant dire que l'école fleure bon les solvants le neuf et le propre. Les néons clignotants ont été remplacés par des dalles LED ressemblant à s'y méprendre à des puits de lumière. On se régale d'avance...

Comme un cheveu sur la soupe, voici que trois femmes sont citées dans les programmes du CM1. La première est Aliénor d'Aquitaine. Voici son histoire, sous la forme d'un défi.

L'organisation générale reste très libre : des binômes, si possible d'âges différents, se constituent et travaillent pendant une heure environ. Pensez à baisser le son de votre ordinateur à tout hasard, avant de lancer le fichier audio ci-dessous, destiné aux "petits lecteurs"... ;o)



Un lexique permet de se passer de dictionnaire.

Comme d'habitude, vous pouvez récupérer d'un clic droit le fichier audio mp3 du texte.

Un grand merci à L'Iza, Véronique et Pierre pour leurs relectures toujours aussi attentives et leurs suggestions judicieuses.

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