mardi 15 septembre 2015
Fiche mémoire et d'entraînement sur les accords au sein du Groupe nominal
Par Bruce Demaugé-Bost
mardi 15 septembre 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
lundi 14 septembre 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
lundi 7 septembre 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
Hourra, le formulaire d'inscription au stage des Aresquiers euh non, de Sérignan-Valras, euh non... de l'ICEM 34, the stage pédagogique que bien des mouvements coopératifs envient (cette remarque n'est pas gratuite, hum...) est enfin en ligne ! Bonne nouvelle supplémentaire pour tous ceux qui, comme moi, n'ont pas eu la bonne idée d'aller professer dans le Sud, une vraisemblable dérive des continents accentuée par le réchauffement climatique a rapproché le lieu de stage de la vallée du Rhône de plus de 200 km !
110 places, pas une de plus, qui vont sans difficulté trouver preneurs (allez donc trouver un stage pédagogique aussi sympathique dans lequel conjoints et enfants sont les bienvenus !) Une attention toute particulière est portée cette année aux "nouveaux stagiaires", qui verront certains de leurs vœux retenus en priorité.
Cliquez sur la miniature pour accéder au formulaire d'inscription. Moi, c'est déjà fait... ;o)
Ci-dessous, quelques morceaux choisis de certaines éditions précédentes auxquelles j'ai eu le plaisir de participer (ils s'ouvrent dans un nouvel onglet) :
Oui, je l'admets, en 2014, je n'ai pas été fiable... Promis, dès mon retour de celui d'octobre prochain, je mettrai ce qu'il convient en ligne... :o)
samedi 29 août 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
Pas d'Histoire, pas de religion cette fois : un défi sur la violence et des moyens de la traiter... Il nous servira d'introduction aux “messages clairs”, cette technique tellement efficace développée par Danielle Jasmin et utilisée par de nombreuses classes coopératives (en particulier par les enseignants membres de l'ICEM 34). Je me souviens que, lorsque je les ai introduits en classe, il y a une douzaine d'années, ces messages clairs ont asséché les interminables “Je critique” qui plombaient le conseil hebdomadaire.
L'organisation générale du défi reste, comme toujours, très libre : après une lecture commentée, des binômes, si possible d'âges différents, se constituent et travaillent pendant une heure environ sur le recto avant de passer au verso (ou bien d'attendre la plage horaire dédiée suivante pour le faire). Nous prolongerons la découverte par la recherche de situations dans lesquelles on peut être amené à ressentir telle ou telle émotion (cf. les illustrations du verso) et par le jeu de saynètes permettant de s'assurer de la maîtrise de la formulation des messages clairs.
La violence et la non-violence (recto, aspect historique) :
La non-violence (verso, aspect pratique) :
Cliquez sur une des pages pour accéder au document complet au format A3.
Pas toujours simple d'imprimer en A3... Notez qu'il y a cependant de grandes chances pour que le photocopieur de votre établissement le permette (sauf si, comme cela vient de nous arriver, un crétin missionné par la mairie a décidé de l'emporter la veille de la rentrée, aaargh !), si vous le branchez sur un ordinateur en USB ou avec un câble réseau RJ45... Veillez à ne pas redimensionner le tout pour que les mentions légales restent invisibles... Il est également possible, en jouant avec les propriétés de l'impression, d'imprimer en A4, en bonne qualité, et d’agrandir le tout lors de la photocopie. Enfin, comme d'habitude, voici quatre fichiers "image" qui permettront aux fans de découpage/collage de s'en sortir : recto verso solutions lexique ainsi, qu'en cadeau bonus, les fichier audio mp3 n°1 et fichier audio mp3 n°2 du texte à télécharger d'un clic droit (particulièrement destinés aux "petits lecteurs")...
Un grand merci à Hélène, Annie, L'Iza et Sylvain pour leurs relectures attentives.
jeudi 18 juin 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
Les 19 et 20 septembre prochains, l'ICEM 34 organise à Agde son colloque annuel... Nous aurons le plaisir d'y découvrir les classes de Nicolas Zannettacci (CM1/CM2 à l'école Jean Jaurès de Carcassonne), de Carole Gomez (CE1/CE2 à Sauzet) et de professeures documentaristes en collège, ainsi que d'entendre une conférence de Daniel Fabre.
Cliquez sur l'illustration pour accéder
à la page de présentation.
Les inscriptions sont ouvertes... Le gîte et le couvert sont inclus...
jeudi 28 mai 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
Ces jours-ci s'achève notre grand projet littéraire de l'année, avec la rencontre des auteurs de littérature de jeunesse dont nous avons privilégié la lecture des œuvres (une bonne quarantaine) depuis septembre. La Médiathèque du Bachut (Lyon 8e) accueillait mercredi dernier une rencontre entre deux auteures de l'École des Loisirs : "notre" Sophie Chérer et Claire Ubac. Un échange magistralement animé par Violaine Kanmacher, qui a pu faire comprendre au public en quoi les œuvres de ces écrivaines étaient complémentaires. Quel régal, ensuite, d'échanger avec elles, ainsi qu'avec Geneviève Brisac... :o)
La "grosse" journée fut pour nous celle de jeudi. En compagnie de 15 autres classes, nous nous sommes rendus aux Subsistances. L'école des loisirs, qui fête cette année ses 50 ans, avait prévu un joli clin d’œil à l'un de ses albums-phare : un masque de Brigand (à la "Tomi Ungerer") pour chaque visiteur. Un public de 400 Brigands, soit 397 de plus que dans l'album original, voilà de quoi modifier l'ambiance d'une salle.
Sur l'immense scène, Marie-Aude Murail, Claire Ubac, Sophie Chérer et Aurélien Loncke nous ont lu des extraits de certains de leurs romans et des textes qu'ils apprécient particulièrement, avant de répondre à quelques questions que personne ne leur avait sans doute jamais posées (genre : "Où trouvez-vous votre inspiration ?", "À quel âge avez-vous commencé à écrire ?", etc.) ;o)
Chaque enfant a pu ensuite choisir un petit livre (mais, selon la consigne, "pas le sien") et repartir avec...
Après un pique-nique dans le superbe parc de la Ceriseraie, nous avons pu, comme toutes les autres classes, retrouver "notre" auteure, en plus petit comité (une centaine d'élèves, en fait), et lui présenter certaines de nos réalisations inspirées par ses œuvres : saynètes, chansons, lectures, court-métrage...
Tout le monde est rentré, ravi et épuisé, rêvant à de nouvelles lectures, et guettant les deux minutes qui nous ont été consacrées par France 3 dans son édition locale du 19/20... Les écrits des élèves sont disponibles sur le site de l'événement. Les AIR se poursuivent jusqu'à dimanche...
vendredi 17 avril 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
Après le défi 2013, "décroché" de la série historique classique, voici l'année 2014 en un recto-verso...
L'organisation générale reste très libre : des binômes, si possible d'âges différents, se constituent et travaillent pendant une heure environ sur le recto avant de passer au verso (ou bien d'attendre la plage horaire dédiée suivante pour le faire). Pas très riante, cette année 2014 (surtout si l'on a décidé de prendre l'avion ou d'étudier au Nigeria...) J'en ai profité pour ajouter, au verso, une trace des sujets "courts" du bac de philo, qui sont toujours intéressants à relire...
Calendrier général (recto) :
Article sur Malala Yousafzai et extraits (auto)biographiques (verso) :
Cliquez sur une des pages pour accéder au document complet au format A3.
Pas toujours simple d'imprimer en A3... Notez qu'il y a cependant de grandes chances pour que le photocopieur de votre établissement le permette, si vous le branchez sur un ordinateur en USB ou avec un câble réseau RJ45... Il est également possible, en jouant avec les propriétés de l'impression, d'imprimer en A4, en bonne qualité, et d’agrandir le tout lors de la photocopie. Enfin, comme d'habitude, voici deux fichiers "image" qui permettront aux fans de découpage/collage de s'en sortir : recto verso ainsi, qu'en cadeau bonus, les fichier audio mp3 n°1 et fichier audio mp3 n°2 (Malala) du texte à télécharger d'un clic droit (particulièrement destinés aux "petits lecteurs")...
Un grand merci à Hélène et Isabelle pour leurs relectures attentives. Allez, encore 7 ou 8 comme ça, et les élèves auront le plaisir de bosser sur la fiche de leur année de naissance... ;o)
dimanche 5 avril 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
Le 31 mars dernier, nous nous sommes rendus au musée des Confluences. La visite était réservée de longue date ; les transports en commun nous ont déposés à l'heure prévue (9h45) devant l'entrée dédiée aux groupes. Nous étions attendus et avons pu déposer nos affaires dans un grand bac pensé à cet effet. Après un petit rappel des règles par une des sympathiques personnes chargées de l'accueil, chacun s'est vu remettre un billet d'entrée avant de prendre conscience que, l'ouverture au public étant prévue à 11h00, nous avions en quelque sorte tout le bâtiment pour nous tout seuls ! Bon, en fait ce n'est pas tout à fait vrai car, une demi-heure plus tard, quelques ados anglophones nous ont rejoints, mais la visite n'en est pas moins restée assez géniale (et marquante quand on a l'expérience du lieu bondé).
Un des objets "à toucher", bien compris comme tel...
Nous avons choisi de répartir les élèves en confiant à chaque accompagnateur un petit groupe de 6 ou 7. Nous nous sommes égaillés dans différentes salles, ce qui a permis de maintenir sans difficulté l'ambiance sonore que mérite un tel lieu. Chaque enfant s'était vu remettre un petit carnet de 10 pages ainsi qu'un critérium pour garder une trace et orienter quelque peu la visite de chaque salle, grâce à quelques questions ou schémas à réaliser. La page 1 avait été imprimée sur bristol, et les pages 2 et 3 en recto/verso. Le tout massicoté et agrafé pour réaliser un carnet au format A6.
Cliquez sur la photo pour télécharger le carnet.
Ledit carnet nécessite, en page 6 (salle 11), de recopier ce que l'on peut de l'étiquette que porte une momie.
La figurine en "terre crue" de la question suivante (p.6) se trouve aux pieds de la momie. L'œil oudjat (toujours p.6) est, quant-à lui, présent au sommet de la stèle de calcaire inclinée de Sésostris-Ankh, dans la salle d'à-côté.
Dernière question du carnet dont la réponse n'est pas évidente à trouver : celle de la température la plus basse attestée lors des expéditions de conquête du pôle Sud (-60,9°C, salle 12, en page 7). Le panneau correspondant est situé juste devant les manchots empereurs...
On observera que certains manchots très compétents ont réussi à se percher un peu partout...
Les fauteuils "de la mort" (salle 24) ont été jugés tellement confortables après une heure et demie de visite que plus personne ne voulait les quitter...
Le passage sur les dalles vitrées en a fait trembler quelques uns (qui ont bien remarqué les nombreuses fissures dans le verre, eux aussi).
Nous avons choisi, pour cette première prise de contact au cours de laquelle nous voulions visiter toutes les salles, de terminer par le fabuleux cabinet des merveilles (salle 13), qui a fait l'unanimité. Il faut préciser que la scénographie a été revue et que, même si ça clignote encore d'une façon très désagréable, on n'est pas plongé dans le noir la majorité du temps (ce qui était le cas en janvier pour une des vitrines). En deux heures et demie, nous avons tout parcouru. Un petit contretemps (la perte de deux billets) nous a conduits à devoir redescendre au rez-de-chaussée pour en obtenir d'autres (alors que si nous étions tout bêtement passés par le fond du deuxième étage, nous ne nous serions pas fait jeter au check-point du premier étage... Punaise, deux fois que je me fais refouler de la même manière, au même endroit... Quand on pense que c'est pour avoir un duplicata d'un billet à 0,00 €, c'est rageant...) La prochaine fois, nous attendrons d'être de retour à l'école pour les distribuer, ces fichus billets (dont le verso présente des pièces emblématiques variées)...
Nous avons pique-niqué à l'extérieur car aucune salle couverte ne pouvait (encore) nous accueillir au sous-sol.
En conclusion : tout le monde s'est régalé et a envie d'y retourner. Nous avons collecté dans un tableur les notes données aux différentes salles, ce qui nous a permis d'aborder la notion de moyenne... Les salles 21, 13 et 22 sont particulièrement plébiscitées, évidemment. Nous privilégierons sans doute des visites plus partielles et approfondies de certaines salles par la suite.
Articles précédents sur le sujet : 1 2 3
dimanche 22 mars 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
Il s'est fait attendre, ce "Mourlevat 2015"... (notez ces points de suspension : ce seront les seuls du billet). Ce n'est pas la réédition de trois histoires pour enfants en 2014 qui aurait pu nous faire oublier que les nouvelles de "Silhouette" ou la courte biographie de Sophie Scholl datent de 2013. Et qu'auparavant, "Terrienne" était paru en 2011. Ce n'est d'ailleurs pas "un" Mourlevat pur jus, puisque l'écrivain stéphanois s'est associé pour l'occasion à Anne-Laure Bondoux, et que cela donne un bel échange épistolaire qui nous tient en haleine tout au long des 280 pages du roman : Et je danse, aussi.
Cliquez pour accéder au livre sur Amazon
(mais vous pouvez aller dans votre librairie préférée, c'est encore mieux).
Un célèbre auteur, Pierre-Marie Sotto, reçoit un jour dans sa boîte aux lettres une enveloppe, contenant visiblement un document épais. Se doutant qu'il s'agit-là d'un énième manuscrit sur lequel un écrivain en herbe lui demande son avis, et que cela le fatigue d'avance, il se refuse à l'ouvrir et envoie un mail à l'adresse inscrite au verso. Démarre ainsi une correspondance avec Adeline Parmelan, qui nous emmène à la rencontre de deux solitudes... (ah non, zut, j'ai dit "plus de points de suspension !) Personnages et lecteur iront ainsi bien plus loin qu'ils ne l'auraient imaginé de prime abord. La taille réduite des courriels (8 pages maxi) rend l'ensemble dynamique et très facile à reprendre lorsqu'on doit en quitter la lecture. L'ouvrage (pour adultes) se dévore en quelques heures... (argh, tant pis pour les points de suspension !) y compris dans le métro, où la difficulté de contenir certains rires à la découverte d'un certain courriel a dû amener quelques voyageurs à s'inquiéter de ma santé mentale. Un petit clin d'oeil aux numéros de téléphone, magistralement intégrés... Retrouvez une présentation des autres romans de Jean-Claude Mourlevat sur cette page dédiée du site.
En résumé, il n'y a qu'un souci : ça coûte cher en Post-it... (et-toc, re-points !)
Quelques morceaux choisis (parmi beaucoup), qui ne révèlent pas d'élément déterminant de l'intrigue :
"J'ai la conviction qu'on croise au quotidien ou presque des Proust, des Kafka, des Faulkner qui ne le savent pas et qui restent agents immobiliers, professeurs de judo ou moniteurs d'école. J'exagère à peine. À l'inverse, je connais pas mal d'écrivains qui sont les seuls à penser qu'ils le sont, mais c'est un autre sujet." (p.21)
"Dieu soit loué, vous y recourez peu, aux points de suspension, et c'est tant mieux. Je ne les aime pas, et d'ailleurs je vous mets au défi d'en trouver plus d'une quinzaine d'exemplaires dans tous mes livres. Ceux qui les utilisent me rappellent les types qui font mine de vouloir se battre, qui vous forcent à les retenir par la manche et qui vocifèrent : retenez-moi ou je lui pète la gueule à ce connard ! En réalité, ils seraient bien embêtés qu'on les laisse aller au combat. De même, ces obsédés des points de suspension semblent vous dire : ah, si on me laissait faire, vous verriez quelle superbe description je vous brosserais là, et ce dialogue percutant, et cette analyse brillante. J'ai tout ça au bout des doigts, mais bon je me retiens. Pour cette fois ! On a envie de leur suggérer à l'oreille : laissez-vous donc aller, mon vieux, ne muselez plus ainsi ce génie que l'on devine en vous et qui ne demande qu'à nous exploser à la gueule. Lâchez-vous et le monde de la littérature en sera sous le choc, je vous le garantis." (p.28-29)
"Une raison de trouver que la vie est belle, c'est de pouvoir un matin annoncer à celui, celle ou ceux qui en sont pas encore debout, ou à soi-même si l'on est seul, cette nouvelle en trois mots : il a neigé." (p.50)
"Comment fais-je pour être l'ami d'un type dont la dernière lecture est sans doute le code de la route ?" (p.82)
"Je méprise les points de suspension, mais j'abuse des parenthèses, chacun son vice, mais reconnaissez avec moi que les parenthèses nous offrent quelque chose en plus tandis que les points de suspension nous en privent." (p.85)
"J'éprouvais [en regardant cette pièce de théâtre] le même sentiment que lorsque je dois manger végétarien : pourquoi m'inflige-t-on ça ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? pourquoi suis-je puni ?" (p.93)
"Parle-moi... Parce que si tu te tais, c'est moi qui vais parler, poussée par le silence, et ce que je te dirai renversera les murs et la maison tout entière." (p.108)
"« Ce que tu as enterré dans ton jardin ressortira dans le jardin de ton fils. »" (p.193)
"Je veux bien jouer à 1, 2, 3... soleil ! avec vous. Je compterai même si lentement et je me retournerai si lentement que vous aurez le temps de vous rapprocher sans que je vous surprenne." (p.205)
"Je me rappelle cette soirée chez nous où tu as cloué le bec à ce collègue écrivain plutôt bavard et pédant en lui rappelant qu'un cheval pouvait être caparaçonné et non pas carapaçonné. Il l'a fermée pendant plus de trente secondes et c'était bon !" (p.212)
"J'ai remplacé le footing par le fooding, et j'ai repris kilo après kilo." (p.222)
"Nous ne sommes pas les héros de notre propre histoire." (p.226)
"Il n'y a pas de hasard, mais des occasions." (p.231)
"Le mieux, à mon avis, c'est de ne plus en parler pendant quelques années, jusqu'à ce qu'on soit capables d'en rire." (p.246)
"J'irai donc, je me lèverai et m'assoirai docilement avec tout le monde, dans l'église. J’irai même jusqu'à esquisser un signe de croix. Si le prêtre est bon." (p.262)
dimanche 15 mars 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
Cliquez sur l'illustration ci-dessus pour accéder au document complet au format A3.
J'avais depuis longtemps pour projet de réaliser une série de défis ayant pour thèmes les religions et les croyances, mêlant lecture, Histoire et Histoire de l'Art. Le mois de janvier 2015 a fait remonter ce projet dans la (longue) liste des choses à faire... Je profite de la sollicitation qui a été envoyée aux écoles par les IA au sujet de la semaine d'éducation contre le racisme et l'antisémitisme, du 16 au 21 mars 2015, pour mettre en ligne le défi portant sur le judaïsme. Je remercie vivement Pierre, Annie et Hélène pour leurs relectures très attentives et leurs suggestions judicieuses.
Dans la classe, comme il est d'usage pour ces défis, les élèves seront répartis en binômes ; nous réaliserons une lecture collective du texte du recto avant que chaque duo se lance dans les activités correspondantes. Le lendemain, il en sera de même pour le verso.
Texte du recto
Texte du verso
Le fichier est au format A3. Il faudra sans doute jouer avec les propriétés de l'imprimante pour que celle-ci ne redimensionne pas l'ensemble et ne fasse pas apparaître les mentions de la zone non-imprimable (en bas à droite de chaque page). En général il suffit de décocher la case "adapter à la zone d'impression". De nombreux photocopieurs d'école peuvent désormais être branchés sur un ordinateur et imprimer directement en A3. Les deux premières pages sont conçues comme un recto-verso. La troisième comprend les corrections et une grille de suivi des scores. La quatrième correspond au lexique et aux vignettes à découper puis à coller en page 2. Les petites étoiles cerclées, colorées en rouge lors de la correction, permettent d’obtenir aisément un score...
Si vous ne parvenez pas à imprimer en A3,vous pouvez le faire en A4 puis agrandir les pages à la photocopieuse (en espérant que la qualité sera suffisante). Voici une autre solution low tech avec les fichiers image des pages du défi, à imprimer partiellement sur du A4 puis à reconstituer (enregistrez les "fichiers cibles" d'un clic droit sur les liens) : recto verso correction lexique. Il faudra juste veiller à ce que la taille des vignettes de la page 4 corresponde à celle des cases censées les accueillir de la page 2. En cadeau bonus, voici les versions mp3 des textes : rectomp3 et versomp3.
lundi 2 mars 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
"Vous allez écrire à quelqu’un que vous connaissez mieux que personne mais que vous ne rencontrerez jamais et qui ne vous répondra pas." Si ce n'est pas une accroche qui fait saliver, ça ? Les élèves, après s'être trituré les méninges, se sont donc écrit à eux-mêmes, enfin, à leur "moi" de dans 20 ans. Ils ont enfermé le tout dans une capsule temporelle, cachetée à la cire, scellée pour donner toute sa valeur à l'insupportable attente...
Cliquez sur l'illustration pour accéder à l'article et aux documents à imprimer.
On trouve assez aisément des sceaux sur la Toile (par exemple ici)... Quant à la cire à cacheter, un petit bâtonnet permet de réaliser une dizaine de sceaux.
jeudi 26 février 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
mercredi 25 février 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
Le numéro de février de notre abonnement Supermax de L'école des loisirs consiste en un roman qui n'est vraisemblablement pas passé loin de la collection Médium. L'auteure nous plonge avec son héros, Harry Bonnet, dans le Hollywood des années 60. Ce fils de cuistot accompagne son père, recruté par une grande actrice. Là-bas, il côtoie les plus grands, et s'invite même sur le tournage d'un film extrêmement secret, dont le titre, l'histoire et le nom du réalisateur sont protégés par des contrats de confidentialité. Le titre et la couverture nous donnent largement assez d'indices pour envisager l'ampleur de ce que le personnage principal s'apprête à vivre...
Morceaux choisis :
"- Hello, baby... Il est à qui, ce beau chapeau ? a demandé la brute bronzée qui survenait, une long board jaune banane coincée sous le biceps.
Malgré mon anglais de fin de seconde, j'ai compris qu'il jouait dans la même catégorie que je Jean-Pi au lycée. Celle qui tire les nattes des filles au CP, soulève leurs jupes au CM, leur pince les fesses en quatrième. Le crétin en vigueur sur tous les continents." (p.31)
"- Un tournage, c'est 80 % d'attente et 10 % de bâillements. [...]
- Il manque 10 %, remarquai-je.
- Quoi ?
- 80 et 10, ça fait 90. C'est quoi les 10 % restants ?
- Bah [...] les 10 % qui restent, mais... c'est pour eux qu'on fait ce foutu métier !" (p.91)
"C'était si joli à regarder que... j'ai regardé." (p.117)
"Il discutait chiffons avec, tu sais, cette actrice brune qui ressemble à Burt Lancaster, zut, j'ai son nom sur le bout de la langue..." (p.120)
"- Je peux te confier un secret ?
- Probablement pas. De quoi s'agit-il ?" (p.122)
"- Tu m'attends ici ?
- Je ne bouge pas.
- Même si tu as envie de faire pipi.
- J'ai décidé d'arrêter de toute façon." (p.128)
"Elle conversait avec une dame au faciès sorti de La Quatrième Dimension." (p. 130)
"- Tu es magnifique.
- Merci. Même si cela demande chaque année plus de temps et coûte un peu plus cher." (p.164)
dimanche 8 février 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
Une jolie découverte, facilitée par Lois, grâce à l'excellent site de Charivari : Plickers. Pour faire court, il s'agit d'une application gratuite pour smartphone (iphone ou android) qui permet de valider instantanément et de façon nominative la réponse à un QCM d'un groupe pouvant aller jusqu'à 63 élèves.
Comme le laisse apparaître la capture d'écran ci-dessus, chaque élève possède une carte personnelle, imprimable depuis le site de l'éditeur. Un questionnaire, élaboré au préalable et planifié sur le site Web de Plickers, s'affiche, question par question, piloté depuis le smartphone, sur le vidéoprojecteur (pas indispensable, mais très pratique).
Pour répondre, chaque élève doit présenter sa carte "QR Code" face au smartphone, tout en veillant à l'orienter en fonction de sa réponse. Une lettre (ABCD) est discrètement imprimée sur chacun des côtés du code carré. Il suffit de placer la lettre correspondant à la réponse choisie en haut. Le smartphone affiche instantanément les réponses ; l'écran vidéoprojeté affiche, lui, le prénom de ceux qui ont répondu, sans indiquer leur choix (à moins qu'on le lui demande).
Avant la validation finale par le biais du smartphone, un changement de réponse est toujours possible (tant pis pour celui qui laisse retomber latéralement son carton...)
Il est ensuite possible de visualiser rapidement chacune des questions du QCM pour refaire le point collectivement.
Une belle idée, toujours en cours de développement, aussitôt adoptée par l'ensemble des élèves (dont je subodore qu'ils doivent avoir du mal à faire comprendre en quoi elle consiste, une fois de retour à la maison). On reste dans du QCM, avec les limites de l'exercice, mais c'est pratique, rapide et motivant... et beaucoup moins onéreux que les coûteux boîtiers de vote que j'ai pu tester il y a une dizaine d'années...
mercredi 21 janvier 2015
Par Bruce Demaugé-Bost
Comme nous nous y attendions, la journée de mardi fut un régal. :o)
Tout a démarré par un échange avec les élèves des deux classes de l'école
participant aux Assises Internationales du Roman.
Après avoir serré la main à chacun...
...Sophie a répondu avec bienveillance à toutes les questions posées.
Nous avons poursuivi la rencontre dans la classe...
...et bénéficié, entre autres, d'une lecture offerte
du premier petit livre écrit par Sophie,
alors qu'elle avait dans les sept ans.
L'après-midi, les élèves de mon collègue Nicolas
nous ont joué de nombreuses saynètes
extraites de la bibliographie de Sophie Chérer,
qu'il a fallu associer à l’œuvre dont elles étaient issues.
En fin de journée, Sophie s'est prêtée de bonne grâce...
...au jeu des nombreuses dédicaces.
Elle a même accepté de rapporter du travail à la maison l'hôtel !
Nous nous retrouverons fin mai pour présenter la version finale de nos écrits et de nos travaux... Tout le monde est ressorti de cette journée enthousiaste ! La bibliographie (sommaire de gauche) a été mise à jour en conséquence.
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