Il y a quelques semaines, le ministère de l'Education nationale a fait savoir, dans un appel d'offres public, qu'il était prêt à payer plusieurs dizaines de milliers d'euros pour être informé, entre autres choses, de ce que pensent ses agents. Il s'agissait de repérer et d'analyser les "signaux faibles", ces éléments de perception de l'environnement, opportunités ou menaces, qui doivent faire l'objet d'une écoute anticipative, appelée veille, dans le but de participer à l'élaboration de choix prospectifs en vue d'établir une stratégie, et de réduire l'incertitude (Wikipedia).

En quoi la stratégie de réponse institutionnelle peut-elle consister ? Ci-dessous, les deux versions successives d'un même appel de candidatures en sont peut-être une illustration.


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à l'appel tel qu'il était rédigé le 5 février 2009.



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à l'appel rectifié du 19 février 2009.


Quelqu'un se serait-il aperçu que le devoir de réserve (dont on aurait bien du mal à trouver les textes officiels sur lesquels il repose quand il est imposé aux fonctionnaires situés en bas de la chaîne alimentaire...) semblait quelque peu mis à mal, voire frisait la diffamation, dans la première version ?

La version actuelle des appels d'offres de l'Inspection Académique de l'Isère se trouve ici.