Après la vente de pétards pour les poumons (et ce qui reste de neurones), voici que les pétards pour les oreilles font fructifier le commerce local (et les cabinets des médecins... ou pas). Une des deux boutiques du quartier (une pharmacie et un dépôt de pain/téléphone/épicerie, je vous laisse deviner lequel) a décidé de s'asseoir une fois de plus sur l’interdiction de détention/vente aux mineurs ainsi que sur l’interdiction de leur usage sur la commune (qui, vue l'ambiance générale actuelle, peut tout à fait s'en passer) et fournit allègrement en pétards les enfants de moins de dix ans du quartier (tout en leur expliquant bien, m'a précisé un de mes élèves, qu'il faut les cacher en sortant du magasin. De quoi prendre de bonnes habitudes pour la suite). Résultat : ça claque dans tous les coins et tout ce qui peut éclater éclate. La bonne nouvelle, c'est qu'on se s'inquiètera plus inutilement en entendant des gens se tirer dessus à balles réelles près d'un établissement scolaire. On obtient ainsi de jolis résultats :

La détention, la vente et l'utilisation des "Super Bison K1" est interdite depuis un an. Même lorsque leur vente était autorisée, elle était proscrite pour les moins de 12 ans. Le marquage CE est désormais obligatoire et la vente interdite à tous les mineurs (les "K" ne sont plus homologués depuis juillet 2017).


Plus de dix centimètres : de quoi bien se faire mal si on se loupe.


Quoi, "le couteau" ? Ah, non, ça c'est rien, c'est juste un truc qui traînait mardi devant le portail et qu'une bonne âme a cru utile de ramasser et de nous remettre avant que les enfants sortent. Comme vient, en substance, de l’expliquer aux directeurs du coin une responsable "ÉducNat” : il faut arrêter de surréagir. Et puis comme l'avait expliqué juste avant aux directeurs du coin une responsable "PoliceNat" : les temps changent, faut s'y faire. Et puis y'a pas de zone de deal près des écoles.

C'est tout de même bizarre, tous ces problèmes de compréhension des directeurs du coin. Je me demande si ça ne viendrait pas d'eux, tous ces soucis...