Bon, je m'étais résolu il y a quelques semaines à réduire mes achats de nouveautés de L'école des Loisirs... Les bonnes résolutions de juillet tiennent finalement plus longtemps que celles de janvier. Xavier-Laurent Petit vient donc mettre fin en beauté à ce vœu grâce à son Fils de l'Ursari, qui me permet de compléter sa bibliographie que j'essaie de tenir à jour. Une belle histoire qui traite du déracinement des Roms.

Ciprian est le fils d'un “Ursari”, un montreur d'ours itinérant. Avec sa famille, ils se trouvent contraints de s'exiler pour Paris, ville de toutes les promesses, qui deviendra également celle de grandes désillusions. Comment survivre et rapporter assez d'argent à la dangereuse mafia des passeurs ? Voilà qu'un beau jour, dans les jardins du Luxembourg, Ciprian assiste à une scène bien étrange, qui va le révéler à lui-même.

Le Fils de l'Ursari
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Trois petits morceaux choisis :

"On avait le même âge, lui [l'ours Găman] et moi. Dix ans... Enfin... À peu près dix ans. Peut-être neuf, ou onze. Voire même douze. Chez nous, on ne se préoccupe pas trop de ces choses-là. Vera a à peu près l'âge de chercher un fiancé. Dimetriu a à peu près l'âge d'aller en prison si les policiers l'attrapent. Mammada a à peu près l'âge de mourir, et moi, j'ai à peu près l'âge de m'occuper de Găman." (p. 16)

"Les gens qui ont des maisons se méfient de ceux qui n'en ont pas. C'est pour ça qu'ils cassent celles qui sont vides et dans lesquelles on pourrait s'installer. Pour être sûrs qu'on ne leur ressemble jamais." (p.97)

"Un couteau n'a pas à raconter son histoire, Ciprian. Lui seul sait à quoi et contre qui il a servi." (p.199)


Ah, oui, j'allais oublier : bonne rentrée ! :o)