Quoi de neuf ?

jeudi 25 décembre 2014

Le musée des confluences (1)

Quand on habite à Lyon, près de Gerland, et qu'on n'est pas fan de foot, on est habitué à se déplacer en direction du Nord pour trouver des choses intéressantes. Depuis quelques années, le quartier désormais appelé "de la Confluence", au Sud-Ouest de Gerland, est en pleine réhabilitation ; c'est-à-dire que le centre commercial le plus mal pensé d'Europe (il y a un véritable boulot universitaire à faire sur cette accumulation d'idées stupides...) côtoie l'hôtel de région flambant neuf (enfin, pas trop flambant, espérons, vu la quantité de bois qui le recouvre) et d'immondes zones de pseudo-décharge bobos qui accueillent des expositions (la Sucrière), des vogues ou des cirques. À cela s'ajoute la prolongation du tramway, la création du Pont Raymond Barre (non, SVP, ne riez pas...) et donc, le désormais ouvert Musée des confluences, qui était pour moi jusqu’alors plus proche d'une bouse de l'espace que d'autre chose. J'ai décidé d'aller voir à quoi ressemblent les 530 € d'impôts locaux que cet édifice m'a virtuellement coûtés.

Musée des Confluences de Lyon
Le musée, vu de son parvis.

Notez que le trou, au milieu de la toiture, est volontaire. Sans doute est-ce un hommage de l'artiste à l'état des finances municipales après que ce projet, voté pour 60 millions d'euros, en a déjà coûté 260 (l'indicatif qui suit "après que" est vraiment moche).


Musée des Confluences de Lyon
Le Pont Raymond Barre, lui, n'a coûté que 20 millions d'euros.

Effectivement, si vous êtes de mauvaise foi, vous observerez qu'il y avait déjà un pont à peu près 6 mètres derrière mais bon, quand on aime les ponts, on ne compte pas.


Musée des Confluences de Lyon
Vue, justement, de la confluence, entre le Rhône (à gauche) et la Saône (à droite, si vous avez suivi).

Il y avait foule à l'entrée (double queue de 300 personnes parquées par des bonshommes orange fluo devant et autant à l’intérieur). J'ai décidé de laisser tomber pour cette fois. Avisant le panneau "boutique", sur le côté, je me suis dit que je n'avais pas tout perdu, et que je trouverais peut-être un ou deux jolis cadeaux de dernière minute. Ben, du coup, je suis rentré à l’intérieur du musée, mais sans faire la queue et sans l'avoir prévu.


Musée des Confluences de Lyon
Le mammouth de Choulans, connu de tous les petits Lyonnais nés avant 1995.

Bon, la boutique est très chouette. Mis à part le fait que l'on doive essayer trois ou quatre portes avant de s'apercevoir qu'il n'y a qu'une seule entrée/sortie, sans détecteur ni gardien. À l’intérieur, tout est basé sur la confiance, vu que les deux sympathiques caissières sont débordées et que chacun est invité à se servir lui-même de ce qu'il veut. Je ne suis pas convaincu que l'état des stocks corresponde au décompte des caisses à la fin du mois...


Musée des Confluences de Lyon
Une belle collection de bêtes à cornes.

Parmi les petites choses vendues parfois très cher (90 €), on trouve des morceaux de la Lune (admettons, sur les quelques centaines de kilos rapportés, c'est plausible...), mais également des morceaux de Mars (j'ignorais qu'on avait réussi à faire décoller quelque chose de cette planète). Mouais...


Musée des Confluences de Lyon
Étant donnée leur taille, ce doivent être des tigrous de Sibérie.

Une fois ressorti de la boutique (avec sac et ticket de caisse s'il-vous-plaît), un dilemme s'est posé à moi : laisser tomber, comme prévu, ou bien faire la queue avec les 300 personnes, devant les 300 autres que j'avais honteusement grillées. Un des vigiles gardiens balayeurs cerbères employés du musée m'a tiré de l'embarras en m'indiquant que, pour acheter un Pass permanent (je ne suis plus à 30 euros près, étant donné ce que m'a déjà coûté cette bâtisse), il ne fallait pas faire la queue avec tout le monde, mais se rendre à un autre stand, devant lequel ne patientaient (Alléluia !) que dix personnes. J'ai donc rangé ma culpabilité dans mon sac de la boutique, avec mon guide à 15 €. Mon karma m'a rattrapé puisque j'ai dû patienter un bon quart d'heure en compagnie d'un pseudo François Pignon (dans la version du Dîner... jouée par Jacques Villeret, si vous voyez).


Musée des Confluences de Lyon
Les conservateurs ont un peu plié le cou de la girafe, mais cela permet de mieux la voir...

Sitôt muni du précieux sésame, c'est parti pour le premier non le deuxième étage, en passant par un escalier mécanique visiblement en fin de vie, étant donné ses grincements insupportables. Deux ou trois agents du musée se tiennent à ses côtés dans ses - visiblement - derniers instants et prient intérieurement pour qu'il tienne jusqu'à la fermeture. Parce qu'en fait, le Plan B consiste en deux petits ascenseurs dont un est en panne. Et que dans ce musée qui fait plutôt petit vu de l'extérieur, un étage fait 10 mètres. Et que faire monter 10 mètres à une foule par un escalator en panne, c'est un défi du Téléthon, pas du quotidien.


Musée des Confluences de Lyon
Un babouin qui se demande visiblement pourquoi on lui a flanqué un lapin atteint de myxomatose juste à côté.


Arrivé au deuxième étage, celui de l'exposition permanente, je pars à droite en direction d'un cul de sac. En fait, non, ce sont les toilettes, mais j'ai pas envie. Je rebrousse donc chemin, étonné que personne ne m'ait demandé de montrer mon super-pass-annuel-de-la-mort-qui-tue. Finalement si, trois personnes, dont, décidément, je ne parviens pas à comprendre si ce sont des vigiles, des gardiens, des tueurs à gage, des étudiants ou des chefs de rayon, sont postées dans le passage et scannent vaguement à la volée les tickets.

Musée des Confluences de Lyon
Un biface ! Vite, une photo pour les élèves : nous bossons la Préhistoire...

Là, pas de bol, la salle 21, qui a l'air d'être la plus intéressante, est précédée par une queue de 300 personnes (encore !). On verra une autre fois... Tiens, un tunnel sans indication. Bizarre, les gens ont plutôt l'air de sortir, on verra plus tard... Je me dirige donc vers la salle 22. Qui est noire. Bonne nouvelle, un type visiblement chargé d'abattre sur le champ tout visiteur qui s'aviserait de toucher un poil de l'ours brun empaillé m'informe que les photos sont autorisées, mais sans flash. Du coup, c'est très pratique d'avoir plongé toutes les salles dans une pénombre telle que personne n'ose lâcher la main des enfants de moins d'1,20 m de crainte de ne pas les retrouver, si bas.


Musée des Confluences de Lyon
Derrière les reflets sur les vitres, des papillons...

J'avance donc, plus ou moins à tâtons. Je retrouve des animaux que j'avais vus enfant (moi, pas eux) au musée Guimet, à côté du Parc de la Tête d'Or, avant que celui-ci soit fermé pour des raisons de sécurité. Bon, un animal empaillé, ça ne ressemble pas toujours à l"original. Un pauvre lapin tout pourri est visiblement là pour nous le rappeler (celui de ma classe, quoique extra-nain, est beaucoup plus vaillant).


Musée des Confluences de Lyon
Bon, il y a de très belles pièces...

Je change de salle. La 23 est gardée par un cerbère qui ne veut laisser entrer personne. On verra donc une autre fois.


Musée des Confluences de Lyon
Là, c'est le conseiller municipal qui a voté pour un musée à 60 millions...

Je vais dans la 24. C'est l'inventaire à la Prévert. Le thème principal tourne autour des activités humaines, et l'on trouve donc un peu tout et n'importe quoi. C'est plaisant, quoiqu'encore super-sombre : équipement de samouraï, machine à pasteuriser je ne sais quoi, accélérateur de particules des années 1930, machine à crypter de l'OTAN, vieille voiture, plus des petites salles avec des vidéos sur lesquelles se superposent des jeux genre "ping - 1980" prises d'assaut par des enfants. Bon, on reviendra plus tard...


Musée des Confluences de Lyon
Ici, c'est le même, après avoir pris connaissance du dérapage financer de 200 millions.

Je quitte la 24 et décide de prendre le couloir sombre sans nom. Tiens, j'arrive au milieu de la 21, mais il y a un muret qui nous sépare des visiteurs. J'en profite pour admirer, de loin, le mammouth de Choulans, qui a fait rêver (ou cauchemarder, c'est selon) beaucoup de petits Lyonnais pendant des décennies.


Musée des Confluences de Lyon

Je descends un escalier, sans indication... J'arrive face à un grand tableau, judicieusement plongé dans la pénombre pour qu'on n'arrive pas vraiment à savoir ce qu'il représente. A priori des ambassadeurs dans un pays d'Asie. Note perso : penser à apporter une lampe de poche la prochaine fois.


Musée des Confluences de Lyon

Je me retrouve dans ce qui est visiblement la collection asiatique. Très joli, très rouge. Bon, le dinosaure, ce ne sera pas pour cette fois.


Musée des Confluences de Lyon
On faisait de belles choses en ivoire...

Musée des Confluences de Lyon
Et on faisait de belles choses en pierre...

Je poursuis mon trajet et sors d'une salle du premier étage (?) en marchant sur de grandes vitres qui laissent voir le sol, 10 mètres plus bas. J'espère secrètement que ça tiendra et regrette de ne pas avoir attendu deux bonnes semaines, histoire d'être sûr que ça tienne avec tous ces visiteurs. Arrivé au bout des dalles vitrées, je m'aperçois que ça tient bien. Pour preuve, deux vitres sont cassées (et bien cassées, avec infiltrations liquides dessous, etc.) et personne (pas même l'employée qui glandouille à côté) n'a envisagé de mettre un plot pour indiquer aux visiteurs de marcher ailleurs. Ce doit donc être du solide. J'aurais dû avoir confiance.

Musée des Confluences de Lyon
Au milieu de tout cela, une tête d'Alexandre.

Je décide d'aller faire un tour sur le toit, puisqu'il paraît qu'on peut y accéder. J'emprunte un chemin qui serpente autour du "diamant" (le nom que les gérants tentent de vendre au public pour désigner l'entrée et son "trou", mais qui rappelle plutôt le coût faramineux de la chose). Du zirconium aurait aussi bien fait l'affaire... ;o)

Musée des Confluences de Lyon
Beaucoup de statues se ressemblent énormément... Celle-ci est surnommée "le contribuable furieux".

Des câbles trainent, les marches des escaliers, en béton, sont parfois bien amochées (mais bon, si c'est pour rajouter 3 millions en changeant deux marches, on va faire avec), personne n'a jugé utile de ramasser les déchets qui traînent au sol des salles privatisables visiblement en cours d'aménagement au troisième étage)... Il y a beaucoup de gens un peu partout qui surveillent on ne sait quoi, mais j'ai l'impression que personne n'a un regard d'ensemble en se disant : "Là, ça fait crade, il faudrait nettoyer..."


Musée des Confluences de Lyon
Une machine à crypter de l'OTAN.

Sur le toit, un pauvre gars en gilet orange fluo surveille dans le froid (il n'a pas dû être sage pour avoir récupéré ce poste, alors que les autres papotent bien au chaud dedans). La vue est sympa, même si le côté biscornu du toit ne permet finalement pas de voir grand chose.

Musée des Confluences de Lyon
En cas de tendinite, c'est la déprime pour le kiné...


Musée des Confluences de Lyon
Vue sur l'A7. Et les nouveaux bâtiments de la Confluence.

Un café/fast-food se trouve sur le toit. Il est pris d'assaut par (seulement) 50 personnes. Il faut dire que la belle police d'écriture choisie pour indiquer les prix amène tout le monde à confondre les 3 et les 5, ce qui fait qu'on entend des "5 euros la bouteille d'Evian, mais ils sont tarés !". Déjà qu'à 3 euros... Forcément, on perd du public en route.


Musée des Confluences de Lyon
Vue sur le "diamant"
(comme on voit, l'eau ne peut pas couler à l’intérieur du "trou").

Je redescends donc, pas par les ascenseurs à moitié en panne et systématiquement symétriquement opposés à moi par rapport au rez-de-chaussée, mais par l'étroit chemin qui serpente autour du "diamant" et où les poussettes croisent les gens qui s'arrêtent un peu partout pour prendre des photos.


Musée des Confluences de Lyon
Vue de côté.

Bon, en conclusion, c'est prometteur. Cela donne l'impression d'être plus grand à l’intérieur que vu de l'extérieur. Curieusement, alors que tout est vitré, les salles d'exposition sont très, très sombres. J'y retournerai bientôt (et sans doute assez souvent), histoire de parcourir l'intégralité du lieu dont, pour l'instant, je n'ai pas réussi à saisir la logique interne. Une toute petite partie des objets est exposée, c'est dommage (le musée compte, je crois, plus de deux millions de pièces, dans son fonds). Mais il reste des choses à mettre en place : réparer rapidement les trucs cassés, permettre plus facilement de distinguer les fonctions des videurs/gardiens/personnes-ressources, mettre des distributeurs de tickets, comme au cinéma, pour limiter l'attente aux caisses, graisser ce fichu escalator... et réfléchir à cet accès-boutique qui sert de coupe-file, en fait. Ça ne valait peut-être pas 530 €, mais c'est pas mal quand même, comme équipement touristico-culturel...

vendredi 19 décembre 2014

Autoportraits au vidéoprojecteur

Histoire d'illustrer les portraits croisés élaborés par nos agents secrets, chacun dessine ces jours-ci un autoportrait en grand format (technique dont j'ai déjà parlé l'an dernier)... Nous nous aidons du logiciel Android (disponible sur smartphone) "Manga generator"...

Autoportraits au vidéoprojecteur

Il est vrai que l'activité nécessite une bonne surface au sol... et/ou une désynchronisation des travaux.


Autoportraits au vidéoprojecteur

On découvre ainsi qu'il est possible de prolonger la durée de vie d'un feutre Visacolor en retirant momentanément son bouchon blanc et en versant un peu d'eau sur le tampon...


Autoportraits au vidéoprojecteur

Le tout est affiché sur les vitres de la classe pour quelques jours...


Autoportraits au vidéoprojecteur

...ce qui est du plus bel effet, vu de dehors et de loin.


Autoportraits au vidéoprojecteur

Certains s'en sortent pas mal de près aussi... même s'il leur faut ensuite convaincre leurs parents qu'ils l'ont fait tout seuls... :o)

Histoire de devancer les mails que je reçois à chaque photo laissant apparaître Noisette, le lapin nain : oui il reste comme ça, sans cage, y compris le week-end. Non, il n'en sort pas. Il est paisible, se laisse caresser et prendre. Et non, il n'est pas à vendre ! ;o)

Bonne dernière journée de classe de l'année ! :o)

mercredi 17 décembre 2014

Le Livre de Perle de Timothée de Fombelle

L'an dernier dans le cadre des Assises Internationales du Roman, nous avons eu le plaisir, avec un collègue, de recevoir la visite de Timothée de Fombelle (puis de le revoir quelques mois plus tard) et de réaliser une lecture-marathon des 700 pages de Tobbie Lolness... Lors de sa venue, Timothée nous a parlé du projet d'écriture sur lequel il travaillait. Celui-ci s'est concrétisé sous la forme du roman Le Livre de Perle, qui vient de paraître. Mieux vaut ne pas trop en dire, si ce n'est qu'il traite de personnages de contes de fées coincés dans notre monde...

J'ai posé quelques marques-pages au fil de ma lecture...

Le Livre de Perle
Cliquez pour accéder aux 23 citations.

Un mauvais point au "corekteur" de Gallimard (qui a dû bosser sur le premier texte de Saint-Exupéry dans l'intégrale de la Pléiade, bourré de coquilles...), qui a laissé passer p.90 une belle erreur d'accord : "Le trappeur les écartaient avec des cris et des claquements de fouet."

Citations :

“La nuit avait tout fait pour que je tombe avant elle.” (p.17)

“Je venais de lui dire ce que je n’aurais pas raconté à mon meilleur ami ou à mes frères. Mais sans voir son visage, je savais en fait qu’il connaissait tout cela, que cette douleur avait déjà traversé sa vie.” (p.35)

“C’était une bonne humeur un peu forcée, pas très naturelle, celle des chiens qui viennent de voir leur maître pleurer.” (p.41)

“C’est quelque chose qui peut remplir la vie. Et tourner dans toi jusqu’à ta mort.” (p.52)

“« — Tu as fait un tour ?
Il acquiesçait de la tête.
— C’est bien, disait-elle. Et tu ne voudrais pas l’amener au cinéma ?
— Non.
Mme Perle savait bien que les salles de cinéma faisaient généralement avancer les histoires.” (p.66)

“Il connaissait des royaumes où les belles finissaient par se réveiller.” (p.84)

“À la suite de son parrain, Iån avait épuisé son territoire et il commençait à vouloir explorer les autres royaumes, ceux qu’on appelait les royaumes achevés parce que leur histoire était finie et qu’ils auraient dû vivre en paix.” (p.85)

“Tous les enfants perdus sont mes enfants.” (p.97)

“Il passait sa vie à se rendre invisible, à donner l’illusion de ne jamais être né.” (p.102)

“Elle aussi découvrait ce secret interdit aux fées, l’amour, cette force qui fait vivre. C’est-à-dire qui fait naître et qui fait mourir.” (p.105)

“Au fond du désert, il laissait boire son cheval avant lui à sa gourde.” (p.110)

“C’est à cause de la douceur de certains instants dans notre monde qu’il se répéterait toute sa vie que, pour conserver en lui le désir de repartir, il devait garder son chagrin vivant.” (p.141)

“Je veux qu’un jour tu ne reviennes pas.” (p.145)

“La nuit était assez sombre pour qu’elle ose dire tous ses secrets.” (p.151)

“— Est-ce que tu penses à ce qu’elle fait en ce moment ?
— Non.
— Pourquoi ?
Iliån ne répondit pas.
— Tu devrais l’imaginer, dit Alexandre.
— Je ne veux pas.
— Tout commence par là. La vie vient juste derrière. Elle suit comme un petit chien derrière l’imaginaire.” (p.179)

Il leur faudra des preuves.” (p.181)

“Le bonheur est cette danse où l’on s’approche et l’on s’écarte sans se perdre.” (p.206)

“De même qu’on ne se brûle pas en passant la main rapidement dans les flammes, il comprit qu’en surgissant et en disparaissant aussi vite, on pouvait affronter les ennemis les plus impitoyables.” (p.233)

“Elle s’était arrangé elle-même dans sa chambre avec des ciseaux de cuisine une coiffure si triste qu’elle aurait dû être interdite par la loi.” (p.252)

“La machine à remettre du possible dans l’impossible.” (p.276)

“Il y a un pouvoir qu’on garde toujours. Pas besoin d’avoir été comme moi pour l’avoir.
Elle parlait plus bas. Je tendais l’oreille.
— C’est de rendre tristes les gens.” (p.280)

“Les histoires nous inventent.” (p.285)

lundi 15 décembre 2014

Fiche d'entraînement sur la rédaction de questions sur des énoncés mathématiques

Les pluriels particuliers
Cliquez pour télécharger la fiche (modifiable sur la page des Ceintures).

vendredi 12 décembre 2014

Un bon plan...

Une fois n'est pas coutume, je crois utile de vous parler d'une offre intéressante dont j'ai pu bénéficier grâce à un collègue (merci Éric !)... Une petite appli de réductions qui fonctionne d'une façon originale : on achète le produit, on photographie avec son smartphone le code-barre et le ticket de caisse, et on est remboursé (sur son compte bancaire, Paypal ou via un don aux Petits Frères des Pauvres). Cela peut sembler trop beau pour être vrai, mais j'ai testé et ça marche... J'ai ainsi pu équiper la classe d'une bonne petite enceinte Philips Bluetooth pour 9,99 € (49,99 € avec 40 € remboursés en 24 heures). Je ne sais pas trop comment c'est rentable pour l'annonceur...

Shopmium
Cliquez pour accéder au site de présentation.

L'offre "Philips" a expiré (il faut être assez réactif : les très bons plans semblent être annoncés 24 ou 48 heures à l'avance et ne durent qu'un ou deux jours), mais il en reste pas mal d'autres, plus modestes, dont une de bienvenue si l'on a l'adresse mail d'un parrain (et puis, ensuite, on a envie d'être parrain à son tour, car ça promet d'être intéressant...)

Shopmium
Cliquez pour accéder aux applis Androïd et Iphone (bas de page).

Donc si ça vous dit de tester en étant intégralement remboursé(e), entre autres, d'un pack de 6 KitKat, eh bien vous pouvez indiquer bdemauge@hotmail.com quand on vous demandera si vous êtes parrainé(e). En ce qui me concerne, le cadeau de parrainage a consisté en une plaquette de Lindt qui a bien été appréciée en récré... On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre : le chocolat semble être beaucoup plus efficace. "Ils" connaissent donc le point faible des instits... ;o)

mercredi 10 décembre 2014

Un logiciel tout-puissant

Une petite anecdote, survenue vendredi dernier lors de notre visite au Planétarium de Vaulx-en-Velin (les enfants de la ville bénéficient tous d'une visite annuelle gratuite comprenant un atelier et une projection dans la confortable mais un peu fraîche salle voûtée). Lors de l'atelier, l'animateur projette un excellent logiciel libre, Stellarium, qui permet d'afficher une image réaliste du ciel en fonction du lieu et du moment. Le voilà qui navigue instantanément et aisément un peu en avant et en arrière, nous montre à quoi ressemblera l'éclipse solaire du 20 mars 2015... Soudain, un "petit" CM1 s'exclame : "Tu peux avancer et nous monter comment ça sera, la fin du monde ?" Et toute la classe, interloquée, de subitement envisager un usage aussi génial qu’effrayant au-dit logiciel... L'animateur a quelque peu douché l'enthousiasme de tous en affirmant "qu'au bout d'une certaine date, vers 2050, ça bogue" (sic), mais la discussion qui a suivi a été très instructive... Nous avons a priori 2 milliards d'années de répit avant un "véritable" réchauffement climatique de l'ordre de 400°C qui fera s'évaporer toute l'eau de la Terre...

Stellarium
Cliquez pour accéder à la page de téléchargement de Stellarium (libre et gratuit).

On retient : en reportant 5 fois le bord avant de la casserole (Grande Ourse) dans le même alignement, on tombe sur l'étoile polaire, qui indique le Nord et est, accessoirement, la queue de la Petite Ourse.

mardi 9 décembre 2014

Fiche d'entraînement au maniement de pluriels particuliers

Celle-ci fait suite à une fiche du Blason jaune traitant du même thème.

Les pluriels particuliers
Cliquez pour télécharger la fiche (modifiable sur la page des Ceintures).

lundi 8 décembre 2014

Journal de Bord n°12


Cliquez sur l'illustration pour accéder à la page correspondante
du Journal de bord 2014/15 (1,7 Mo).

samedi 6 décembre 2014

38 élèves SDF

Dans la région lyonnaise, plusieurs familles restent sans solution de logement.

Perplexus Warp
Cliquez pour accéder au site d'On Vaulx Mieux que ça !

jeudi 4 décembre 2014

Plan de Travail D (décembre 2014)

Plan de Travail D 2014

mercredi 3 décembre 2014

Perplexus Warp

Notre coopérative de classe a investi récemment dans le cinquième opus de la série "Perplexus", le Warp, pour agrémenter les récréations.

Perplexus Warp
Cliquez pour accéder à l'article chez Philibert.

Il s'agit toujours de guider une bille dans un labyrinthe. La spécificité du Warp réside d'une part dans sa forme qui rappelle vaguement celle d'un ballon de rugby (alors que les autres Perplexus sont sphériques) et d'autre part dans la tirette extérieure qui permet de déplacer parfois ladite bille. Un socle spécifique est fourni.

Perplexus Warp

Toujours pas d'action chez Philibert (je devrais, je crois ;o) ) mais la possibilité de vous faire parrainer (5 € de réduction).

En période de fin d'année, les Perplexus sont souvent une bonne idée-cadeau... ;o) Si vous en avez déjà, ne vous laissez pas "tromper" par les couleurs : les anciens ressortent avec une dominante, mais leur "contenu" est le même. Il n'y en a bien que cinq dans la collection : Rookie (facile), Original (Moyen), Warp (pas évident), Twist (Costaud) et Epic (De-la-mort-qui-tue).

lundi 1 décembre 2014

Journal de Bord n°11

Après une bonne semaine bien remplie (tournoi de tennis de table, marché de connaissances, réunions diverses et variées)... Tiens, à ce sujet, nous avons vu fleurir le surnom de " maître sup' " pour qualifier officiellement le poste PDMQDC (Plus de conseils des Maîtres que d'Heures de Classes). J'en déduis qu'il doit exister des " maîtres inf' "...


Cliquez sur l'illustration pour accéder à la page correspondante
du Journal de bord 2014/15 (1,7 Mo).