Quoi de neuf ?

vendredi 14 mars 2014

Publication des Docs de Mon Quotidien n°46 : Les 2 Guerres Mondiales

Le numéro 46 (6,00 €) présente 70 fiches illustrées traitant des deux guerres ainsi que des personnages célèbres y ayant participé. Des interviews et des cartes des lieux à visiter sont intercalées entre les infographies.


Cliquez sur la miniature pour accéder au site de l'éditeur.

jeudi 13 mars 2014

Splendor de Marc André

Quand plusieurs grands noms français du jeu de société s'associent pour monter une petite maison d'édition et sortir les jeux qui leur plaisent, cela donne en premier lieu Space Cowboys et, en second lieu, Splendor.


Cliquez sur la boîte pour accéder au site du jeu.

Des règles qui s'expliquent en moins de deux minutes, une partie qui en dure vingt à tout casser... Le but est de marquer le plus de points (là, vous vous dites : "Ah, mais j'ai déjà joué..." ;o) ), en récupérant des cartes intéressantes. On obtient ces cartes en les payant avec des jetons représentant des pierres précieuses (genre jetons de poker, ce qui change des rondelles de carton habituelles que l'on trouve dans la plupart des jeux).

À son tour, chacun a le choix entre 4 actions :
– Prendre 2 pierres précieuses de même couleur dans une pile qui en contient au moins 4 ;
– Prendre 3 pierres précieuses de couleurs différentes ;
– Se mettre de côté une carte pour la réaliser plus tard et prendre un joker "Or" (on ne peut avoir plus de 3 cartes de côté) ;
– Réaliser une carte en payant son coût.

Les cartes "réalisées" représentent une pierre précieuse qui constitue pour la suite une réduction permanente. Les jokers "or" remplacent n’importe quelle pierre précieuse. Un joueur qui possède certaines cartes peut recevoir la visite d'un noble (à la fin de son tour), qui lui apporte des points de bonus.


Cliquez sur la photo pour accéder à la page du jeu chez Philibert.

Comme dans l'excellent Animalia, tous les joueurs, même les moins stratèges, parviennent à dégoter des pierres précieuses. Les tours sont rapides et l'on n'a pas le temps de s'ennuyer. En cherchant à deviner ce que feront les adversaires, on peut tenter de leur souffler sous le nez la carte qu'ils convoitent. Au risque d'en dévoiler une encore plus intéressante...

mercredi 12 mars 2014

Amerigo de Stefan Feld


Du bon jeu dans une grosse boîte, mais au fonctionnement plus léger qu'il n'y paraît de prime abord. Les joueurs sont des explorateurs qui colonisent de nouvelles terres, y développent des compétences, y récoltent des matières premières et organisent leur vente. En fonction du vent, des concurrents, des incursions de pirates, il n'est pas toujours possible de réaliser toutes les actions envisageables.


Un mécanisme original permet de gérer la quantité et la nature des actions disponibles lors de chacun des 35 tours qui constituent une partie. 49 cubes (7 de chaque couleur représentant chacune un type d'action) sont utilisés. Une couleur est lancée dans la tour et les cubes qui tombent déterminent par leur couleur les actions disponibles ce tour-ci et par la quantité de la couleur la plus nombreuse la "force" de l'action que chaque joueur choisira (par exemple le nombre de déplacements de bateaux, ou le nombre de tuiles de bâtiments que l'on peut construire...)


À son tour de jeu, un joueur ne peut réaliser qu'une seule action parmi celles disponibles, ce qui rend l'ensemble fluide et le jeu assez rapide.


Le plateau est plus ou moins étendu en fonction du nombre de joueurs, d'une façon visiblement calculée avec précision car la cinquième et dernière manche est celle au cours de laquelle toutes les îles sont complétées. Une fois la première partie menée, le jeu s'explique en dix minutes (on comprend d'ailleurs l'essentiel du fonctionnement dès la première manche). Pas nécessairement trop agressif, il permet à chacun de développer des stratégies différents selon son goût. On regrettera la traduction pas terrible, qui comporte quelques erreurs (flagrantes, heureusement) et font l'objet d'un erratum (enfin, errata, plutôt) et le prix d'une cinquantaine de brouzoufs (même si la boîte est bien pleine). En cliquant sur une des illustrations, vous accéderez à la règle.

jeudi 6 mars 2014

La Grande Guerre à la carte

Une initiative intéressante de l'IGN, qui a publié, dans le cadre de la Mission du centenaire de la première Guerre Mondiale une carte au 1/410 000e présentant les lignes de front, les principales batailles, les vestiges de ce conflit et une carte routière actuelle superposés. La légende permet une localisation des lieux à partir de références temporelles.




Cliquez sur la couverture pour accéder à la page de la carte
sur le site de l'IGN et sur l'extrait pour la trouver (un peu moins chère)
à la Fnac (attention : chez cette dernière, bien que marquée "en stock",
je l'ai attendue trois semaines)...

mercredi 5 mars 2014

"Les aventures de Charlie" de Sue Finnie

J'ai récemment découvert deux outils intéressants pour l'enseignement de l'anglais...

Voici le premier : la série des aventures de Charlie, éditée par ABC Melody. La collection est composée de 6 histoires, réparties en niveau de vocabulaire croissant. Chaque livret (vendu 7,55 €) comprend un CD audio : l'histoire est lue avec une prononciation soignée, mais on regrettera l'absence d'un accompagnement musical et l'inexpressivité de la lecture (qui, à un moment, provoque d'ailleurs de beaux éclats de rire chez les élèves, à la page 10 de l'opus sur les dinosaures). Les textes contiennent de 89 à 267 mots différents, dont certains sont repris dans un lexique illustré en fin d'ouvrage. Une double page "culturelle" apporte des informations complémentaires sur les lieux, événements et personnages évoqués. Les phrases sont courtes. Les dialogues sont présentés sous une forme théâtrale, qui permet d'éviter les "says", "asks" et "answers" à répétition. Il y a même un vrai contenu narratif... :o)




Cliquez sur la couverture pour accéder à la page de l'album correspondant chez Amazon ou Decitre. J'ai dû naviguer entre les différents libraires pour mettre la main sur la totalité de la collection... Grrr...

D'un point de vue didactique, chose inhabituelle, j'ai distribué un peu par hasard la fiche de lexique illustré aux élèves quelques jours avant que nous puissions débuter la lecture de l'album (alors que, jusqu'alors, elle ne venait qu'après lecture, comme "trace écrite"). Bien m'en a pris : la découverte collective de l'ouvrage est passée comme une lettre à la Poste (enfin, du temps où la Poste livrait le courrier en moins d'une semaine...) et tout le monde était nettement plus à l'aise que d'habitude. On va donc continuer comme ça... :o)

Voici les titres de la collection (sachant que l'on peut faire connaissance avec Charlie dans une collection destinée à se familiariser avec les accents du monde anglophone) :
- Starter (89 headwords) : Charlie and the dinosaurs
- Starter (102 headwords) : Charlie and the birthday party
- Level 1 (156 headwords) : Charlie and the Notting Hill Carnival
- Level 1 (169 headwords) : Charlie and the photo competition
- Level 2 (185 headwords) : Charlie and the toy shop gang
- Level 3 (267 headwords) : Charlie and the Great Fire of London

mardi 4 mars 2014

Passeuse de rêves de Lois Lowry

Pour reprendre une idée suggérée par Timothée de Fombelle : quelle chance ont ceux qui n'ont pas encore lu Le Passeur... Il leur reste (au moins encore) une lecture marquante à faire... J'avais grandement apprécié cette trilogie (dont le premier tome est exceptionnel) et avais quelque peu mis les autres ouvrages de cette auteure de côté. Nouvelle jolie découverte : "Passeuse de rêves"...


Cliquez sur la couverture pour accéder à la page de ce roman sur Amazon.
Promis : le contenu est bien meilleur que l'esthétique de la couverture...

[Spoiler] Petite est en formation. Elle entre, la nuit, dans les maisons, extrait leur histoire des objets et les octroie sous forme de rêve aux humains. La vieille femme et le chien dont elle a la charge vont bientôt accueillir un jeune garçon dont tout ce qu'ils savent est qu'il est "en colère". Une colère susceptible d'attirer la Horde des Saboteurs, des passeurs de rêves qui ont mal tourné et transmettent des cauchemars. Une histoire touchante qui aborde sans pathos la question de l'enfance maltraitée.

"Les moments tristes aussi, c'est important. Si jamais je dois former un passeur de rêves débutant, un jour, c'est une des choses que je lui apprendrai : il faut inclure les moments tristes, parce qu'ils font partie de l'histoire et qu'ils doivent faire partie des rêves." (p.115)

lundi 3 mars 2014

L'école est finie d'Yves Grevet

Une nouvelle d'une quarantaine de pages, dans la lignée de l'indispensable Matin Brun de Franck Pavloff : L'école est finie nous dépeint la société de 2028 dans laquelle les enfants dont les parents ne peuvent payer les frais de scolarité des écoles ordinaires sont généreusement accueillis par des établissements privés d'entreprises. En échange d'un engagement d'une quinzaine d'années et de quelques heures passées quotidiennement à remplir les rayons ou les boîtes de hamburgers, ils bénéficient d’une formation épurée qui leur permettra d'appréhender au mieux leur futur emploi. Quelques instits retraités résistent et ont monté des "écoles du maquis"... Mais gare à eux s'ils se font prendre...


Cliquez sur la couverture pour accéder à la page de cet opuscule sur Amazon.

Yves Grevet est instit. Bon, heureusement, c'est de la fiction et ce n'est pas chez nous que l'école serait vendue corps et âme aux entreprises, n'est-ce pas ?

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