Ma classe n'est pas abonnée à Minimax (3 à 6 ans), mais d'autres classes de mon école le sont. Une mention spéciale pour l'album de février de cet abonnement de L'École des Loisirs (je n'ai pas d'intérêts chez eux ;o) ) : Billy se bile d'Anthony Browne.


L'ouvrage aborde la question des angoisses enfantines et leur apporte une réponse dont j'ignorais jusqu'alors l'existence : les poupées-tracas. Il s'agit de minuscules poupées (1,5 à 2 cm de hauteur) auxquelles les enfants Guatémaltèques peuvent faire part de leurs soucis avant de se coucher. Ils les placent ensuite sous leur oreiller. Au cours de la nuit, les poupées résolvent les problèmes, afin que la journée suivante démarre bien. Chaque poupée ne peut être chargée que d'un souci.


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Si le sujet vous intéresse, sachez que les recherches sur la Toile à partir des termes “poupées-tracas” ne sont pas forcément couronnées de succès (en dehors des sites de travaux manuels) ; je vous suggère plutôt d'utiliser les mots-clefs “(Guatemala) worry dolls" ou "muñecas quitapenas"). J'ai commandé quelques sachets en passant par E-Bay (c'est quand même plus sympa, une fois l'album lu, de tenir dans la main une “vraie” poupée-tracas du Guatemala, non ?


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J'en ai profité pour ajouter des photos en grand format, qui permettront de mieux se rendre compte de la conception de ces figurines, réalisées avec des morceaux de fil de fer, de bois, de tissu et de fil à coudre. Une des notices reçues avec un des sachets fait preuve d'un humour sans doute involontaire : “Il y a seulement six poupées, alors il y a seulement six problèmes qui sont permis par jour." (sic) On peut toujours rêver... ;o)

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Quant à Hermès, le voilà qui retrouve une bien mauvaise habitude, qu'il avait perdue depuis le premier épisode : celle d' "emprunter" ce qui ne lui appartient pas... Mais ne serait-il pas tombé dans un piège ?


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